Stock-Car: Un travail de longue haleine pour adapter les voitures

Avec la collaboration d’Emmanuelle LeBlond

GP3R. Le Championnat canadien de stock-car (CSCC), qui suivra l’épreuve de NASCAR Pinty’s  en fin de journée, portera le nom de «Hôtel Le Concorde 41». Les pilotes sont tous unanimes: leur voiture a subi une transformation extrême.

Lors de la séance de qualifications ce matin, Jean-François Déry a décroché la pole (1min 13.351sec) devant Marc-André Cliche (1:13.613) et le jeune Raphaël Lessard (1:13.825).

Le look des voitures de CSCC n’est pas sans rappeler celui de la série Sportsman. L’entièreté des épreuves de la saison a lieu sur des circuits ovales, sauf une : le Grand Prix de Trois-Rivières. Il faut donc apporter des ajustements majeurs aux monoplaces. L’équipe d’Icimédias a récolté quelques témoignages du côté des pilotes.

«C’est ma première expérience en circuit routier et avec des ajustements de freinage. Je ne tournais pas assez le volant assez dans les premiers tours. C’est difficile de trouver quand shifter de vitesse, car on n’est pas habitué. Ça prendrait toute une course pour s’ajuster, je crois» – Matt Anderson

«J’ai fait deux courses dans la saison, récoltant une 1ère et une 3e place. C’est plus difficile pour moi comparativement à ceux qui sont habitués sur circuit routier et qui tombent en ovale. C’est plus facile à ajuster, car ils tournent d’un seul côté. En circuit routier, ça demande beaucoup de technique et il ne faut pas négliger l’importance freinage et de l’accélération. Je course également en NASCAR et il y a un monde différence entre les deux voitures. Les moteurs et la transmission ne sont pas pareils. La transmission NASCAR est plus solide et nous permet de changer sans downshifter. Le moteur est beaucoup plus fort aussi. Le système de freinage se ressemble beaucoup et la voiture plus pesante en NASCAR. Au niveau des pneus, ils sont vraiment plus larges en NASCAR ce qui permet plus de dépassements au large et plus de contrôle» – Donald Theetge

«C’est ma première fois sur un circuit routier et c’est plaisant. Je ne m’attendais pas à ça! On est habitué de virer à gauche alors on est habitué au mur de béton. Il a fallu revoir tous nos set-ups. Nos voitures sont faites pour virer d’un bord, alors qu’ici, il nous faut une voiture neutre. Ça demande tout un ajustement, mais bon. Il y a environ 8 virages, dont seulement 2 à droite, alors on est habitué. Sans oublier tout l’aspect freinage auquel nous ne sommes pas habitués» – Jonathan Bouvrette (Champion 2017, actuellement 2e au classement 2018)

«C’est ma première expérience et on voit que nos voitures sont plus performantes. Mais rien n’est à point! Notre pilotage n’est pas à point, les ajustements ne sont pas à point. Ce n’est pas évident pour les non plus. On ne roule pas avec des pneus slicks, mais avec des pneus à rainures» – Dany Trépanier

«Il a fallu quatre jours pour reconstruire la voiture en entier. Il y a beaucoup de compromis à faire et tout l’aspect freinage, c’est fou» – Jean-François Déry

«C’est vraiment le fun! C’est difficile, car on est habitué sur ovale. On arrive ici et il faut downshifter à tous les virages. Ça aussi c’est vraiment le fun. Les voitures sont puissantes, se situant entre les voitures de NASCAR et de Sportsman» – Raphaël Lessard

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