«C’est une campagne peu chère pour la Ville, mais avec un impact énorme»

La campagne d’attractivité menée par Innovation et Développement économique (IDÉ) Trois-Rivières et le comité de relance économique dans la région de Montréal a connu une visibilité importante dans les dernières semaines.

Lancée à l’occasion du Bye bye 2020, la publicité de 30 secondes a atteint 2,89 millions de spectateurs durant le Bye bye 2020 uniquement. La campagne complète sur les ondes de Radio-Canada s’élève à 4,2 millions d’impressions entre le 31 décembre et le 10 janvier. Du côté de TVA, LCN et du canal Évasion, on compte 11,5 millions d’impressions du 3 au 23 janvier.

«Beaucoup de personnes ont vu la publicité. On a aussi eu des retombées médiatiques additionnelles dans la région et à l’extérieur de la région par le biais d’entrevues qui ont été réalisées sur la campagne publicitaire, souligne Mario de Tilly, directeur général d’IDÉ Trois-Rivières. C’est une campagne d’un assez grand volume. L’un des objectifs était de maintenir la notoriété de la ville et de la destination.»

La campagne de promotion insistait sur la qualité de vie et le marché immobilier plus abordable que dans les autres grandes villes du Québec dans le but de séduire et d’attirer les jeunes adultes québécois. «Habiter à Trois-Rivières, c’est également moins de temps sur la route et plus de temps pour soi! Ici, c’est tout à fait possible de quitter la maison à 7 h 45, de laisser ses enfants à la garderie à 8 h et de saluer son équipe de travail à 8 h 20. Tout est accessible facilement et sans problème de circulation», soulignait la campagne publicitaire.

De son côté, la campagne numérique a rejoint 550 000 personnes et a cumulé plus de 163 000 visionnements sur les médias sociaux.

Le site web dédié à la campagne de séduction a fait l’objet de 14 899 visites uniques. «Le temps passé sur notre page a été, en moyenne, de 4 minutes 36 secondes. C’est une éternité en publicité numérique! On a généralement 15 secondes pour capter l’attention d’un visionneur», fait remarquer M. de Tilly.

L’un des impacts de la campagne s’est notamment fait sentir du côté de l’APCHQ. IDÉ Trois-Rivières a reçu une lettre de la part de l’APCHQ disant que la campagne générait encore des appels pour les entrepreneurs, tant et si bien qu’il n’y aura pas de Tournée des maisons neuves à Trois-Rivières en 2021 : les agendas des entrepreneurs en construction sont déjà complets.

«Il y a une logique avec cette campagne : les besoins sont criants en matière de ressources humaines. On est dans une population qui vieillit un peu plus vite et il y aura un renouvellement d’employés à faire tôt ou tard. Dans le réseau de la santé, le personnel est fatigué, mais il vieillit. Il faudra avoir une relève éventuellement pour assurer une continuité de service. C’est une campagne peu chère pour la Ville, mais avec un impact énorme», ajoute-t-il.

Presque la totalité de la campagne d’attractivité a été financée par le gouvernement du Québec ou par Desjardins, le partenaire privé. L’initiative a nécessité un investissement total de 116 500$, soit 35 000$ auprès de Radio-Canada, 30 000$ à TVA, 40 000$ pour la campagne numérique, 7000$ pour la production du message, incluant les frais de l’Union des artistes, et 4500$ pour la mise à jour de la page Web.