Une série de NASCAR nationale à Trois-Rivières?
Le directeur général des activités internationales de NASCAR, Charles Seigler, était de passage au Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) pour assister à la spectaculaire épreuve qui a finalement couronné le pilote de la région, Marc-Antoine Camirand. Bien sûr questionné à ce qu’une série de NASCAR nationale puisque visiter Trois-Rivières dans un futur rapproché, ce dernier n’a fermé aucune porte.
D’abord, sachez qu’il existe trois catégories de NASCAR américaines, soit la Craftsman (camionnettes), la Xfinity et la Cup.
« Dans un premier temps, je ne suis pas ici pour faire une annonce (rires). Blague à part, c’est certain que nous avons eu des discussions avec Dominic (Fugère) et la question n’est pas à savoir si nous pouvons le faire, c’est plutôt de savoir quand le faire. On a déjà, par le passé, amené la NASCAR à Montréal, en Ontario, au Mexique et dans un stade de football américain », a-t-il lancé.
« On sait comment l’organiser puisqu’on l’a déjà fait. Si on regarde les installations à Trois-Rivières, la passion pour la course, les amateurs et l’intérêt gouvernemental et médiatique, eh bien la ville coche toutes les cases (pour que ce soit rendu possible). »
Évidemment, le directeur général du GP3R, Dominic Fugère, a réitéré son désir de recevoir une série de NASCAR américaine dans un futur proche, dont la série NASCAR Cup, pourquoi pas?
« C’est sûr qu’on est optimiste lorsqu’on entend dire que nous cochons toutes les cases nécessaires à la venue d’une épreuve de NASCAR nationale. Pour nous, ça démontre qu’on n’est pas en train de faire des inventions. On travaille dans le concret, avec un dossier concret », a-t-il témoigné.
« On a la place et les installations pour recevoir ces séries-là, même la Cup (NASCAR Cup Series) et on a déjà fait le tour de la question avec NASCAR. Est-ce que c’est la plus facile à accueillir et la moins compliquée? Non. Mais bon, on a accueilli un championnat du monde pendant six ans (le Rallycross), d’une discipline qui n’existait pas en Amérique du Nord à l’époque. On n’est pas stressé et on pourrait relever le défi avec les ressources suffisantes. »
Bref, il faudra garder l’œil ouvert à ce sujet. On sait également que le Grand Prix de Trois-Rivières voudrait revenir à deux week-ends d’activités alors pourquoi pas la NASCAR Canada dans un premier temps, puis une série de NASCAR nationale le week-end suivant?
« Lorsque tu descends de l’avion et que tu arrives ici, tu le sens que les courses sont en branle, ajoute Seigler. Tu ressens l’excitation dans la ville et l’excitation chez les fans. On voit aussi le nombre de pilotes inscrits (plus de 30), ce qui démontre l’ampleur du GP3R. C’est un marché que l’ensemble de notre industrie serait excité de visiter, et également un excellent marché pour nos partenaires et commanditaires. »
« De son côté, la série NASCAR Canada est excitante, année après année. Aux États-Unis, nous avons un modèle de séries éliminatoires, mais ici nous n’en avons pas besoin (rires). Le classement est serré entre plusieurs pilotes et l’an dernier, il y avait cette chasse au record pour du plus grand nombre de victoires en une saison. Et c’est ça la NASCAR, serrée, cote à cote et empreinte d’action », conclut-il.