Une première visite pour Phillip Danault au Centre Bell

HOCKEY. Phillip Danault répète qu’il ne tient rien pour acquis et qu’il prend une rencontre à la fois. Il n’en demeure pas moins qu’il est déjà passablement excité à l’idée de disputer son premier match au Centre Bell.

Les Blackhawks de Chicago seront de passage au domicile des Canadiens, le jeudi 14 janvier à 19h30, à Montréal. De nombreux membres de la famille et plusieurs amis seront dans les gradins pour l’occasion. Ils seront plus d’une cinquantaine à supporter l’ancien Estacades de Trois-Rivières. Et de nombreux autres devront se contenter de regarder le match au petit écran puisque, comme l’a fait remarquer Danault, il est plutôt difficile de se procurer des billets pour les rencontres locales du Tricolore.

Oui, ce duel face à la Sainte-Flanelle revêt un caractère particulier pour l’ancien attaquant des Tigres de Victoriaville, mais il a tenu à préciser que tous les matchs qu’il dispute dans la Ligue nationale de hockey (LNH) le sont.

Sa philosophie demeure de tout donner à chaque présence afin de forcer la main de la direction. Force est d’admettre qu’il a répondu aux attentes depuis son récent rappel à la suite de la blessure du joueur de centre suédois Marcus Kruger.

À ses neuf premiers matchs, Danault a récolté quatre mentions d’aide. Au moment d’écrire ces lignes, il pivotait un trio en compagnie d’Andrew Desjardins et de Teuvo Teravainen.

L’entraîneur-chef Joel Quenneville a récemment salué son rendement. Le principal intéressé, lui, n’est jamais pleinement satisfait.

«Je ne suis jamais rassasié. Cette attitude me permet de constamment repousser mes limites», a-t-il laissé entendre. Et de toute façon, a-t-il dit, les standards sont excessivement élevés à Chicago. «Quand tu évolues dans une équipe gagnante, tu ne peux te permettre de relâcher.»

Bien que son arrivée soit plutôt récente, il se sent membre à part entière de l’équipe. Sa présence lors des dernières séries éliminatoires et sa participation aux célébrations entourant la conquête de la coupe Stanley, en juin dernier, lui ont permis de se familiariser avec la plupart de ses coéquipiers.

Il considère également que l’expérience acquise au cours des dernières saisons lui sert bien. «C’est ce qui m’a permis d’être le joueur que je suis devenu», a conclu le choix de première ronde des Hawks en 2011.