Une expérience enrichissante pour Gabriel Ricard aux Championnats du monde de BMX

Les Championnats du monde UCI de BMX viennent de se terminer, à Nantes, en France. Un Trifluvien a pu y prendre part, soit le jeune Gabriel Ricard.

Pas moins de 3000 compétiteurs ont pris le départ dans leur catégorie respective. Chaque jour, portés par la ferveur de plus de 5000 spectateurs, ils étaient en piste en quête du maillot arc-en-ciel récompensant le champion du monde. 

« C’est mon père qui a reçu l’appel pour annoncer que j’étais invité aux Championnats du monde, puis mes parents me l’ont ensuite dit. Je vous dirais que c’était indescriptible comme moment. J’étais confiné chez nous. Je trouvais le temps long et cette annonce m’a ému. J’étais sous le choc en même temps, mais j’avais envie de pleurer de joie », lance le jeune athlète de 15 ans.

« Sur place, ça s’est bien passé, mais je n’ai pas pu franchir l’étape des qualifications. J’étais un peu stressé et impressionné à la fois, au départ. C’était vraiment une belle expérience et le fun comme ambiance, notamment avec l’équipe canadienne. Maintenant, je me prépare pour les championnats canadiens et je vise mieux que l’an dernier. C’est certain que d’abord et avant tout, j’y vais pour m’amuser. Le but numéro un du BMX, c’est de m’amuser. Si une personne ne s’amuse pas dans son sport, qu’elle change de sport. Le but premier, c’est de s’amuser et d’en être passionné. »

Celui habite Pointe-du-Lac en était donc à ses premiers championnats du monde, lui qui vient de renouer avec les compétitions.

« Mon père m’avait amené à la piste de BMX il y a environ dix ans avec un plus petit vélo, mais j’ai tout de suite su que je voulais faire ça comme activité. Un an après, j’entrais dans le club BMX Pointe-du-Lac. J’ai fait quelques courses régionales en Mauricie avant de décider de m’inscrire à une course provinciale. J’ai vraiment aimé ça et j’avais terminé en troisième place. J’ai continué, mais j’ai ensuite arrêté de faire des courses pendant environ trois ans », raconte-t-il.

« Mon père m’a dit que le temps était venu de changer de vélo et il m’a offert deux options. Il m’a demandé si je voulais un vélo normal, sans faire de course, ou un vélo de compétition. J’ai choisi le vélo de compétition et je suis revenu faire des courses de BMX. J’ai fait toutes les courses sur le circuit provincial et j’ai terminé en 11e place au championnat canadien. »

Gabriel entamera ses études de quatrième secondaire en septembre et il n’est pas prêt à délaisser les pédales et le guidon de son BMX. Rappelons que le BMX est inscrit au programme des Jeux olympiques d’été depuis 2008, à Pékin, tandis que le freestyle a fait son apparition en 2021 à Tokyo.

« Je ne sais pas encore ce que l’avenir me réserve puisque c’est un peu loin comme objectif. Les meilleurs (aux Jeux olympiques) doivent être âgés de 20 ans à 23 ans. Par contre, si jamais j’avais de bons résultats et que je me rendais aussi loin, c’est certain que je vais mettre les efforts et m’entraîner pour avoir ma chance. Bref, si un jour j’en ai l’occasion, je vais la saisir. »

« D’ici là, je me concentre sur le club avec mon entraîneur Benjamin Ouellette. Je l’adore comme coach! C’est un ancien athlète élite et il est très mature. Il nous donne de bons trucs en même temps. Si c’était possible, je le recommanderais à tous les athlètes de BMX.  Mon but demeure de pratiquer le BMX le plus longtemps possible, surtout que c’est un sport qui nous permet de garder la forme, tout en m’amusant », conclut-il.

Le jeune athlète pourra poursuivre ses activités cet hiver, notamment avec le TAZ Skatepark, situé à Montréal, en opération depuis 1996, et avec l’arrivée du tout nouveau centre sportif Adrénaline Urbaine dans le District 55.