Un tournoi provincial de pickleball… à Trois-Rivières!

ANNONCE. La Fédération de l’Âge d’Or du Québec (FADOQ)- Région Mauricie a annoncé, ce mercredi matin, une association avec la Fédération québécoise de pickleball. De cette union est né, entre autres, le projet du Grand tournoi provincial de pickleball de la Mauricie. 

Ledit tournoi se tiendra au Colisée de Trois-Rivières et à l’aréna Claude Mongrain les 18, 19 et 20 mai 2018. Pas moins de 14 terrains seront aménagés et plus de 300 joueurs sont attendus pour l’occasion.

«Je tiens à féliciter les autorités et les bénévoles qui sont impliqués et qui ont donné départ, continuation et croissance du pickleball en Mauricie. Qui sait… peut-être que Trois-Rivières deviendra le principal centre de pickleball?», a commenté Marcel Lemieux, président de la Fédération de pickleball.

La FADOQ/Mauricie trouvait tout naturel de présenter le tournoi en sol trifluvien, car plus de 11 000 de ses membres sur les quelque 27 500 habitent à Trois-Rivières.

«Merci à la FADOQ  pour cette initiative et merci d’avoir eu un tel projet et l’idée géniale de ramener ça ici dans la région. Vous savez, on ne peut pas obliger les gens à faire du sport, mais on peut leur fournir l’équipement pour les inciter à en faire», a ajouté le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque.

«Je suis moi-même tombé en amour avec le pickleball, avec ma femme, et ce sport est voué au succès et vise les personnes de tous âges. Le week-end dernier, nous avons même croisé des enfants de 4 ou 5 ans», conclut-il.

Sachez qu’il est possible de pratiquer le pickleball, entre autres, à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), au Complexe sportif Alphonse-Desjardins (CSAD), au Pavillon Saint-Arnaud et à l’école Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle. Des terrains extérieurs ont également été aménagés au Parc Pie XII et au Parc Masse.

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EN RAPPEL

Mais qu’est-ce que le pickleball? Il s’agit d’un sport majoritairement pratiqué par les personnes de 55 ans et plus, qui mélange le badminton, le tennis et le racquetball. Mais encore? 

 «Ç’a été inventé il y a plus de 45 ans aux États-Unis, dans l’État de Washington. Deux sénateurs américains ont décidé une journée de s’amuser avec ce qu’ils avaient sous la main. Lorsque la balle sortait du terrain, l’un d’eux appelait son chien dénommé Pickle pour qu’il aille la récupérer», raconte Jean-Claude Lavoie, vice-président de la Fédération québécoise de Pickleball.

Le pickleball se joue sur un terrain de badminton avec une raquette qui s’apparente à celle utilisée au racquetball. Le filet est plus bas et on y joue avec une balle en plastique trouée. Le système de pointage ressemble à celui du badminton, soit avec des parties de 11 ou 21 points, avec reprise de service au préalable.

«Ça se joue sur un terrain de badminton ou de tennis, mais le terrain est moins grand. C’est un sport qui est beaucoup plus pratiqué aux États-Unis et qui est de plus en plus populaire à cause des snowbirds qui reviennent et qui veulent jouer ici», explique Judith Picard, directrice des activités et événements au Centre sportif Alphonse Desjardins (CSAD).

«Au CSAD, c’est un groupe qui revenait justement de la Floride, en septembre dernier, qui nous a approchés. Ils sont ensuite venus jouer sur les terrains de badminton. Ils étaient nombreux alors on leur a fait une place en leur aménageant des terrains pour jouer».

Puis en janvier, le CSAD a créé sa propre salle de pickleball avec deux terrains. «Par la FADOQ, on a entendu dire qu’on pourrait jouer ici (CSAD)», témoigne Yves Marchand, adepte du pickleball. «C’est vraiment un mixte de sports et on le voit dans le style des joueurs. Aux États-Unis, c’est un sport qui a connu une très grande croissance ces dernières années.»

«Nous sommes 24 à jouer le mardi, le mercredi et le jeudi. On peut jouer aussi à l’UQTR, mais le CSAD est le seul endroit avec des terrains réglementaires. D’autres jouent à Saint-Sacrement et d’autres jouent au Pavillon St-Arnaud», ajoute-t-il.

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Mme Picard insiste sur le bienfait de pratiquer le pickleball. «Comme le terrain est plus petit, c’est moins dur pour les genoux, car on court moins. C’est un sport plus accessible et très social. C’est beaucoup plus accessible au niveau du coût même et pour la capacité physique. On se met en forme! Ça travaille beaucoup le cardio, l’équilibre et les déplacements.»

Popularité

        D’ici quelques années, il ne faudrait pas se surprendre que les écoles s’approprient ce sport ou encore que les jeunes le pratiquent régulièrement. «Pour le moment, c’est certain que ce sont des plus vieux qui jouent, car c’est les snowbirds qui l’importent. On apprend beaucoup plus rapidement qu’au tennis, par exemple. Un joueur qui commence saura y jouer très rapidement. C’est facile d’acquérir les bases, sans suivre de cour», ajoute M. Marchand

Il ne faudrait pas non plus se surprendre de voir apparaître des terrains extérieurs très bientôt. La population peut essayer et réserver des terrains de pickleball au Complexe sportif Alphonse Desjardins (CSAD). Ce dernier dispose de quatre terrains (deux à aire ouverte et deux en gymnase) et il est également possible de louer l’équipement sur place.

Dimensions du terrain

        Le terrain de jeu en simple ou en double, d’une dimension de 6,10 m par 13,41 m, s’apparente à une surface de jeu de badminton. Le filet se dresse au sol au centre du terrain, mais il est beaucoup plus bas, soit à 0,86 m au centre et 0,91 m aux extrémités. Une zone d’action contrôlée (ZAC) est dégagée de 2,31 mètres chaque côté du filet. – Avec la collaboration de Ghyslain Bergeron et Emmanuel Delacour