Un retour à la maison bénéfique

HOCKEY. Les Cataractes de Shawinigan amorceront une série de trois matchs en quatre jours avec la visite du Phoenix de Sherbrooke ce soir. L’Hebdo du Saint-Maurice a discuté du dernier week-end et des prochains affrontements en compagnie de l’entraîneur-chef Martin Bernard.

Les représentants de la Cité de l’énergie ont amassé deux points sur une possibilité de six la fin de semaine dernière sur la route face à Rimouski, Bathurst et Drummondville. «Il n’y a aucun match facile dans cette ligue-là. Nous n’avons pas eu un horaire facile, avec beaucoup de voyagement. C’est plus difficile de maintenir ton niveau d’énergie lorsque tu fais de la route le jour d’un match. À Rimouski, nous avons joué une très bonne rencontre avec 43 lancers. À Bathurst, nous avons été chanceux. Offensivement, nous avons été corrects, alors qu’en défensive, nous avons pris de drôle de décisions. Nous nous sommes enfargés dans notre gestion du match. À Drummondville, ça a été le contraire. Notre attaque n’a pas généré grand-chose et notre défensive a bien fermé le jeu. Ils ont profité de leurs chances de marquer sur des revirements individuels», a analysé le pilote Martin Bernard.

Au cours des 96 prochaines heures, sa troupe recevra la visite de Sherbrooke et Victoriaville et n’aura qu’une heure de route à faire pour se rendre dans les Bois-Francs vendredi soir. «Nous pourrons recharger les batteries plus rapidement. Lorsque tu passes une nuit dans l’autobus, où la moitié de l’équipe dort et l’autre en est incapable, ce n’est pas facile. Après nos parties cette semaine, nous pourrons avoir une bonne nuit de sommeil».

L’entraîneur-chef des Cataractes est convaincu que sa troupe devra être prête pour retrouver le chemin de la victoire. «Sherbrooke est une équipe dans le même cycle que le nôtre. C’est souvent de cette façon que se construisent les rivalités. Le Phoenix a beaucoup de vitesse et est bien dirigé. Il sera prêt, surtout après une défaite face à Blainville-Boisbriand. Les joueurs voudront rebondir. Les Tigres ont beaucoup de profondeur avec les Blais, Laplante et Miceli. Nous voudrons nous appliquer défensivement. C’est ce qui nous permet de remporter des matchs depuis le début de la saison. Nous aurons trois bons défis», a-t-il affirmé.

Des jeunes en progression

Invité à commenter le travail de son vétéran Dylan Labbé, qui a amassé trois points (2b,1a) en huit rencontres, Bernard a expliqué qu’il n’y avait pas lieu de paniquer. «Dylan est un joueur très efficace dans les deux sens de la patinoire. Il peut facilement jouer sur notre première ou deuxième unité en avantage. C’est un joueur qui a bien fait à son retour des professionnels. C’est un peu plus difficile depuis quelques matchs, mais je ne suis pas inquiet que ça va se replacer».

Même son de cloche du côté des jeunes Samuel Girard, qui a six passes et un différentiel de moins six, et Gabriel Sylvestre, qui n’a toujours pas noirci la feuille de pointage. «Samuel a beaucoup de temps de glace à seulement 16 ans. J’accorde moins d’importance au différentiel. Ce que je regarde, c’est vraiment les chances de marquer et où était le joueur sur la séquence. À nos yeux, il est dans le positif. De son côté, Gabriel n’a pas eu de camp d’entraînement et ça fait une grosse différence. Ce n’est pas évident pour lui, car il se retrouve dans une rotation. Il doit prendre le rythme du junior. Nous voyons plusieurs bonnes choses de sa part et il sera l’un des piliers de notre brigade défensive dans le futur», a souligné Bernard.