Un franc succès pour la première édition de Fight Club

BOXE. Ce sont plus de 1300 personnes qui se sont déplacées pour le gala de boxe Fight Club à la bâtisse industrielle de Trois-Rivières, samedi soir. La soirée ponctuée de combats de boxe amateur et de prix aura su combler l’assistance comme le comité organisateur.

«Pour l’instant, nous n’avons que des bons commentaires. Ça été une très belle soirée», souligne l’un des administrateurs du Fight Club, Steve Bédard.

Dans la salle pleine à craquer, certains spectateurs étaient au balcon. Petits et grands encourageaient amis et famille bruyamment.

Le gala rassemblait des boxeurs amateurs de tous les âges. Qu’ils aient 17 ans ou 40 ans, hommes comme femmes, les athlètes sont montés dans l’arène pendant près de quatre heures. L’évènement a su faire connaître les talents sportifs de la région.

Rivard l’emporte sur Nadeau

L’une des attractions de la soirée était le combat entre deux animateurs de NRJ 102,3, Étienne Rivard et Carl Nadeau, respectivement animateur les week-ends et des soirs de semaine.

«Nous nous sommes entraînés pendant près de deux mois et demi, un minimum de trois fois par semaine. C’est un défi qui nous a été lancé et nous avons embarqué dedans à pieds joints», expliquent les deux animateurs.

Alors qu’ils combattaient l’un contre l’autre dans l’arène, les deux animateurs ont avoué avoir eu hâte de retrouver leur amitié.

«C’était un peu tendu à la station cette semaine. On ne s’est pas parlé du tout et aujourd’hui, peut-être deux phrases. Dans le ring, on a oublié qu’on était des amis», ajoute Carl Nadeau.

C’est finalement Étienne Rivard qui est reparti poing dans les airs. «Si on me le demandait, je recommencerais demain matin, mais contre quelqu’un du même gabarit que moi. Carl est plus grand et élancé, tandis que je suis plus lourd, alors mes poings rentraient plus fort», ajoute-t-il.

Les deux animateurs radio ont décidé de remettre leur bourse de 500$ à la Société canadienne du cancer. «C’est une cause qui nous tient tous les deux très à cœur et nous sommes contents de leur remettre cet argent», conclut Étienne Rivard.