Un bilan positif et une nouvelle série pour le Grand Prix de Trois-Rivières

GP3R. Les voitures du Challenge Xtreme Elite (CXE) seront en piste l’été prochain lors du Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R). Elles seront intégrées au Championnat du monde de Rallycross qui aura lieu du 4 au 6 août.

Au moins deux catégories du CXE, soit les «Deux roues motrices» et «Quatre roues motrices», seront en piste sur le circuit mi-asphalte/mi-terre du GP3R.

Les organisateurs n’écartent pas la possibilité d’ajouter une classe pour les véhicules «Côte-à-Côte (VCC)» comme ceux qui ont roulé en format Rallycross lors des deux dernières éditions du Grand Prix.

«En 2014, on avait pris tout un pari avec le Rallycross. On discutait déjà avec les pilotes de rallye, qui ont des voitures semblables, de pouvoir rouler dans un parcours de Rallycross. Vous savez également qu’on fait toujours une place aux pilotes locaux afin de leur permettre d’affronter les meilleurs pilotes. Et si on veut une relève en Rallycross, alors ça nous prenait des pilotes nationaux, qui peuvent venir s’exprimer ici, sans nécessairement avoir une voiture de 500 000$ ou sans débourser les 20 000$ US que ça peut coûter pour rouler en RX Lites», commente Dominic Fugère, directeur général du GP3R.

«On se questionnait sur la formule à utiliser. On ne voulait pas y aller avec le traditionnel  »Contre-la-montre » non plus. De l’autre côté, les gars ne veulent pas se toucher et ils ont peur, car les budgets ne sont pas les mêmes qu’en Rallycross professionnel. Or, les voitures ne sauteront pas trois pieds dans les airs! Et les gars savent que les pilotes autour sont leurs chums alors on prend le pari qu’ils se sont fait pousser un peu de courage et un peu de jugeote.»

Plusieurs pilotes de l’élite, dont les Jean-Sébastien Besner, Julien Pilon, Joel Levac, Frank Sprongl, Marc-Antoine Camirand, Simon Dubé et l’Américain Chris Greenhouse, se sont déjà manifestés pour y participer.

«C’est un processus qui aura duré trois ans», commente Éric Tremblay, gestionnaire de la série CXE. «Lorsque nous avons approché les pilotes, la réponse a été positive. Ça leur permet à la fois de ressortir leur bolide une fois de plus et ce, dans un gros évènement.»

Clientèle à la hausse

Le Grand Prix de Trois-Rivières doit produire une étude d’achalandage et de provenance à chaque période de trois ans, devoir qui a été fait l’été dernier.

«On a eu des résultats qui nous confortent dans les choix que nous avons faits. Nous constatons une hausse de plus 50% de l’achalandage total. On est passé de 129 000 visiteurs à plus de 194 000 en 2016», confirme M. Fugère.

«Les plus grands gains que nous avons faits se situent au niveau des touristes. 40 000 des 50 000 nouveaux visiteurs proviennent de l’extérieur», conclut-il.

Le GP3R a également rajeuni son public, principalement situé dans la tranche d’âge 25-35 ans, comme il le souhaitait en 2013 avec l’ajout du Rallycross à sa programmation.