Trampoline Intercité se maintient malgré la pandémie

Le Club Trampoline Intercité, qui en est à sa 26e année d’activités, affichait à nouveau complet avant la période des Fêtes. Avec la venue du variant Omicron, et devant l’augmentation des cas positifs au Québec, le gouvernement du Québec n’a eu nul autre choix que de restreindre les activités intérieures, ramenant donc le club trifluvien en pause.

La réponse a été très bonne à l’automne dernier, assez que les cours récréatifs ont affiché complet. 

« Ce qui a fait le plus mal au club, c’est de cesser les activités l’an dernier puisque notre recrutement d’athlètes au niveau Compétitif se fait à travers nos athlètes de niveau Récréatif qui décident d’ensuite faire le saut. Avec les périodes de pause que nous avons connues, on se retrouve avec moins d’athlètes au niveau Compétitif. Par contre, je pense que ce sont tous les clubs qui sont dans le même bateau de ce côté-là », explique Julie Caron, présidente du conseil d’administration du Club Trampoline Intercité.

Le Club a regagné ses locaux à l’église Sainte-Cécile, mais envisage un changement de local

« On a souvent entendu dire aussi que les systèmes d’aération étaient vecteurs à la propagation de la COVID-19, alors on sait que le jour où on va avoir un cas positif à la COVID-19, on va devoir mettre le groupe au complet en isolation. On est aux prises avec quelques enjeux de bâtiment. » 

Pour ce qui est de la scène compétitive, certains athlètes du club ont quand même fait leur marque dans les derniers mois. C’est le cas pour Meggy Lebel, Gaëlle St-Pierre Lepitre, Kayla Bouchard et Jasmine Schaerli qui avaient été sélectionnées pour les  Jeux du Québec avant que ceux-ci ne soient annulés.

« On est vraiment chanceux de pouvoir compter sur France Bouffard qui a fondé le club d’ailleurs et avec qui on a toujours eu des athlètes à succès. Du côté des bénévoles, c’est un peu plus difficile, mais ça va. On a nouvelles personnes qui nous ont démontré de l’intérêt. On est aussi correct en ce qui a trait aux entraîneurs, mais on doit travailler sur la relève », ajoute la présidente.

« On regarde l’option d’offrir la même formule que l’an dernier à nos athlètes, soit des cours privés ou semi-privés, comme c’est permis de la faire. Nous en sommes vraiment à étudier quelques scénarios présentement », conclut-elle.