Sport-études les Estacades: un exemple pour l’ensemble du pays?

SPORT-ÉTUDES. L’enseignement sport-études est populaire au Québec, comparativement aux autres provinces du Canada. Ce vendredi, Luce Mongrain, coordonnatrice des programmes sport-études à l’Académie les Estacades, aura la chance de le faire découvrir devant le Comité Olympique Canadien (COC).

En effet, Mme Mongrain aura une présentation d’une dizaine de minutes à réaliser, et tout près d’une heure pour répondre à différentes questions devant les 52 organismes de la Fédération Nationale, dans le cadre du sommet du COC qui se tiendra à Montréal.

«Je vais présenter la structure sport-études et je vais aussi parler du Centre régional d’entraînement et d’évènements de la Mauricie (CREEEM). C’est une reconnaissance de type pancanadienne. Il faut comprendre que les programmes sport-études n’existent pas dans les autres provinces. L’exemple du CREEM, donc que tout est intégré, soit les structures, les écoles et les jeunes, ça les impressionne beaucoup!»

«En début novembre, nous avons reçu des gens de Toronto, que j’avais rencontrés au congrès des commotions cérébrales. Six personnes issues d’un High School, qui compte 1500 sportifs, sont venues nous voir et elles sont reparties bouche bée. Elles ont avoué comprendre pourquoi 45% des Olympiens sur l’Équipe nationale proviennent du Québec et que nous avons un programme à envier.»

Sur le chemin du retour, les Torontois se sont arrêtés dans une autre école offrant des programmes sport-études dans la région de Montréal.

«On partage avec tout le monde! C’est ce qu’il faut arriver à faire, d’ailleurs. Si quelqu’un fait quelques choses d’intéressant, il faut apprendre à le partager et il faut apprendre les uns des autres. Ils (membres du COC) savent que nous travaillons de cette manière et ça va donner l’occasion d’en discuter ensemble ce vendredi.»

«Je couvre la partie du  »Développement » dans le calendrier de la journée et nous aurons chacun une limite de temps imposée. De notre côté, on ne parle pas seulement du développement d’un athlète, mais d’un individu, qui fait du sport.»

ViaSport BC

C’est Éric Myles, directeur exécutif des sports du Comité Olympique Canadien (COC), qui a approché Mme Mongrain.

«L’an dernier, j’avais fait une présentation avec Sean Cannon (Directeur du CREEEM), devant les gens de ViaSport, en Colombie-Britannique. Ils sont en train de développer une structure différente, car leur système gouvernemental ne fonctionne pas comme le nôtre en éducation et en sport. Mais ils sont venus chercher de nos idées pour nourrir leur projet. Voilà qui plaçait Éric (Myles) dans une situation où c’est intéressant de faire entendre ce que les Estacades ont à dire.»

«Il y a un dicton qui dit que nul n’est prophète en son pays. Ça confirme qu’avec l’alliance de tous les sports, la vision de partenariat et de développement d’un individu, et non pas seulement d’un athlète, avec la conciliation sport-études, on pense qu’on fait quelques choses de très bien.»

«On est en mode solution et nous avons toujours le désir de s’améliorer. Et ce, toujours en revenant au développement du jeune», conclut-elle.