Gabrielle Lambert poursuivra sa carrière en France

Gabrielle Lambert a beaucoup voyagé ces dernières années. La gardienne de but de soccer vient peut-être de trouver sa niche avec une formation européenne.

L’athlète de 25 ans s’est entendue avec la formation de Saint-Étienne, commune française située dans le département de la Loire, en France. C’est fort probablement lors de son passage avec L’ASPTT Football de l’Albigeois, de 2016 et à 2018, qu’elle s’est fait remarquer.

«Saint-Étienne avait démontré de l’intérêt l’an dernier et je n’étais pas certaine de ce que je voulais encore. J’avais des problèmes avec mes chevilles et je voulais revenir au moins un an au Canada afin de voir si d’autres offres s’offriraient à moi», explique-t-elle.

En effet, la native de Saint-Hyacinthe était rentrée au Québec pour y disputer la saison d’automne avec la formation des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il s’agissait de son deuxième séjour ici, elle qui y avait joué de 2013 à 2015.

«Je me suis fait opérer aux chevilles après ma saison d’automne et on a discuté avec mon agent par la suite. Saint-Étienne était revenu vers moi alors on a accepté l’offre», confie-t-elle. «En Division 2, ce sont des contrats d’un an alors on verra comment ça va se passer. Je suis là pour toute la saison avec la possibilité de poursuivre après si tout va bien.»

Années à Trois-Rivières

Au cours de sa carrière, Gabrielle a aussi occupé le poste de gardienne de but avec la formation senior féminin AAA du Club de soccer de Trois-Rivières (CSTR), et celui d’entraîneur-adjointe de l’équipe U14AA. Maintenant installée en France, la saison s’amorcera le 8 septembre prochain et s’étirera jusqu’à la fin du mois de mai.

«C’est un club professionnel qui a un club de garçons en Ligue 1 alors c’est un club avec beaucoup d’histoire et je suis contente de m’y joindre. On a de belles infrastructures et ça fait deux ans que l’équipe vise un retour en Division 1, car elles ont descendu il y a trois ans. L’an dernier, l’équipe est passée à un point de monter alors j’espère que ça va se passer cette année», ajoute celle qui étudie en administration.

«J’arrive ici comme gardienne numéro 1, alors c’est à moi de prouver que je fais le travail et que je veux rester là toute la saison. Ça va être une belle expérience en plus. J’ai vraiment hâte au premier match puisque ça fait longtemps que je n’ai pas joué. Avec Albi, on était en Division 1 et on se battait toujours pour ne pas descendre. Maintenant, je vais vivre l’inverse parce qu’on veut monter en Division 1. On va toujours tout donner pour finir parmi les premières.»

Gabrielle joue au soccer depuis l’âge de 4 ans. Ce n’est qu’à l’âge de 10 ans qu’elle a débuté sa carrière de gardienne de but, parallèlement à son poste d’attaquante. Poste qu’elle allait totalement délaisser à partir de ses 15 ans. Est-ce que le fait qu’une équipe française vienne la chercher d’aussi loin que le Québec lui ajoutera une pression supplémentaire?

«Je ne crois pas», témoigne-t-elle. «On a toujours une pression de performer lorsqu’on quitte notre domicile pour aller jouer à l’extérieur. On a surtout une pression comme gardienne de but, car soit tu joues, soit tu ne joues pas. Ils sont venus me chercher et ils ont un objectif de maintien, alors c’est sûr que je dois performer. Par contre, je ne me mettrai pas plus de pression avec ça», conclut-elle.