Séries LNH : prédictions 2e ronde

Comme ils l’ont fait pour le premier tour des séries dans la LNH, nos journalistes sportifs se prononcent. Voici le fruit de leurs réflexions.

Rangers vs. Penguins

Jonathan Cossette (JC) : NY Rangers en 6. Il est difficile de miser contre le duo Crosby-Malkin, sauf lorsqu’on regarde les deux équipes devant le filet. Marc-André Fleury a perdu son rôle l’an dernier et ce fut tout aussi difficile face aux Blue Jackets lors du premier tour. Henrik Lundqvist  et Martin St-Louis sauront mener les Rangers en finale de conférence. À surveiller: la défensive des Rangers doit jouer un rôle clé devant Lundqvist.

Marc-André Pelletier (MAP) : Les Penguins m’ont semblé usés en première ronde par des Blue Jackets plus affamés et hargneux qu’eux. La défensive de Pittsburgh m’inquiète, surtout Marc-André Fleury. Les Rangers ont une défensive efficace, une attaque bien balancée et un Lundqvist qui est dû. Rangers en 7.

Blackhawks vs. Wild

(JC) : Chicago en 5. Les Hawks tiraient de l’arrière de 2-0 face aux Blues de St-Louis et ont remporté les 4 derniers matchs. Dont 3 sans leur défenseur #2, Brent Seabrook. C’est suffisant pour vous convaincre? Le Wild a laissé beaucoup trop d’énergie lors de ses 7 rencontres face à l’Avalanche, en plus d’accumuler plusieurs périodes de surtemps. À surveiller: Ilya Bryzgalov est de retour. La blessure de Darcy Kuemper est-elle sévère? Peu importe…

(MAP) : Les Hawks savent comment gagner et le duo Toews-Kane est difficile à battre dans les moments critiques. Le Wild a fini par l’emporter contre la défensive inconnue de l’Avalanche, mais c’est une toute autre histoire à Chicago. D’autant plus qu’on ne sait plus trop quel gardien arrêtera les rondelles pour Minnesota. Chicago en 4.

Kings vs. Ducks

(JC) : Los Angeles en 6. Les Kings viennent de réécrire l’histoire et les amateurs de hockey veulent une finale de conférence Kings/Hawks. Ils l’auront! Chicago a remporté le trophée de Lord Stanley en 2010 et en 2013, tandis que Los Angeles le soulevait en 2012. Les Kings sont ressuscités d’un déficit de 0-3 et Jonathan Quick est le nouveau sauveur. À surveiller: le duo Getzlaf et Perry devra faire des miracles si Anaheim veut l’emporter.

(MAP) : Je n’ai jamais douté une seconde des Kings, même quand ils perdaient 0-3 dans leur série contre San Jose. La majorité des joueurs qui ont remporté la coupe en 2012 sont encore à Los Angeles, ce qui n’est pas le cas pour Anaheim. Les Kings ont trois bons trios offensifs et des joueurs de soutien tenaces et physiques. Leur défensive est aussi beaucoup plus polyvalente que celle des Ducks. En plus, Jonathan Quick est de loin supérieur à Jonas Hiller, surtout en séries. Los Angeles en 6.

 

Enfin, la série tant attendue…

Canadiens vs. Bruins

(JC) : Boston en 7. Le duel de titans est enfin arrivé. Tout le Québec le souhaitait, ne serait-ce que pour la rivalité et l’historique entre les deux formations. Les Bruins de Boston sont une équipe complète et physique, en plus d’avoir cumulé deux longs parcours de séries éliminatoires lors des trois derniers printemps. Le Canadien mise sur la rapidité, mais ce sera insuffisant pour venir à bout des ours. À surveiller: des contre-performances de Carey Price, ou encore, de Tuukka Rask pourraient brouiller les cartes. Les Bruins devront respecter le plan de match à la lettre pour limiter les chances de marquer, comme ce fut le cas face aux Wings. La série pourrait même se terminer, sans surprise, en 5.

(MAP) : Trois trios offensifs, un quatrième trio défensif à souhait, une défensive robuste et le meilleur gardien de la ligue dans les filets. Voilà ce que le Canadien devra vaincre en deuxième ronde. Même avec les Prust, Moen ou Murray, je ne vois pas comment le Canadien pourrait rivaliser avec les Bruins, qui devraient encore une fois les intimider, surtout que White et même Parros ne devraient pas voir beaucoup d’action. Montréal est rapide, mais trop petit en attaque et même si René Bourque a connu une bonne première ronde contre Tampa, l’absence d’un véritable attaquant de deuxième trio se fera sentir, Galchenyuk étant absent. Deux confrontations à surveiller : les fougueux Michel Therrien et Claude Julien derrière le banc et le duel Ginette Reno – René Rancourt lors de l’interprétation de l’hymne national… Ok, je blague. Boston en 6.