Robert «Miche» Perreault au Temple de la renommée

La carrière de Robert «Miche» Perreault a été reconnue à juste titre alors que le Trifluvien s’est vu intronisé au Temple de la renommée de la Ligue américaine de hockey (LAH). Le légendaire gardien de but mauricien fait son entrée avec John Slaney, Bill Dineen et Al MacNeil.

La cérémonie a eu lieu hier lors du match des étoiles de la LAH. Perreault avait fait ses débuts avec les Reds de Providence en 1951 où il a disputé 2 saisons. En 1955, il a disputé 6 rencontres avec le Canadien de Montréal dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Perreault a disputé 3 saisons à Shawinigan (Falls) avec la formation des Cataractes. Il y avait d’ailleurs ouvert «La Taverne à Miche».

À partir de la saison 1957-1958, il a débuté sa carrière professionnelle où il a fait la navette entre la LNH et la LAH. Il a notamment joué avec les Red Wings de Détroit et les Bruins de Boston. Bob «Miche» Perreault a notamment brillé à sa première saison avec les Americans de Rochester. Il a ensuite disputé plusieurs saisons avec les Bears de Hershey avant de revenir à Rochester de 1966 à 1969.

Perreault a remporté plusieurs championnats dans la LAH en plus de récolter 229 victoires. Il était reconnu pour son style très coloré. «Même à Trois-Rivières, lorsque le jeu se déplaçait dans la zone adverse, il mangeait des hot dog et des peanuts sur son but. Il parlait aux spectateurs derrière lui à travers le grillage. Mon père embrassait ses médailles à chaque arrêt de jeu. Sans vraiment parler de superstition, il était très croyant, surtout lorsqu’il a perdu sa mère étant très jeune», explique son fils Mirke Perreault.

Le gardien légendaire a perdu la vie dans un accident de la route en 1980. Il était alors âgé de 49 ans. «On se souviendra toujours de lui comme un  »showman » et un bouffon agréable. Mon père avait une confiance terrible en lui. Il l’appelait «le chat» à Rochester tellement il était vif et rapide. Je me souviendrai toujours de son sourire. Il était toujours de bonne humeur et ne disait jamais non à personne. Pour lui, c’était comme s’il n’y avait jamais rien de grave», témoigne son fils.

Il ajoute: «Je suis content que son talent soit reconnu. Ça me fait chaud au coeur! Surtout lorsque je regarde les gardiens d’aujourd’hui comparativement à son époque à lui. Mon père a toujours eu les mêmes jambières. Tellement longtemps que la rondelle restait prise à l’intérieur et les arbitres devaient signaler un arrêt de jeu. Les gardiens sont tellement gros aujourd’hui et tellement bien équipés tandis que mon père lui jouait sans masque.»