Rien de moins qu’un triathlon pour Annie Darveau

C’est le 29 août que les Roses de la Mauricie mettront toutes leurs heures d’entraînement en pratique. C’est le cas pour Annie Darveau qui relèvera le défi de 500 mètres de nage, 30 kilomètres de vélo et cinq kilomètres de course.

« C’est la troisième fois que je vais relever un défi avec les Roses. Par contre, ce ne sera pas la première fois que j’essaie un triathlon. En 2018, je m’étais inscrite aux Défis du Parc parce que je ne connaissais pas les Roses. J’avais vendu ma place à la dernière minute parce que je ne me sentais pas prête pour faire le triathlon, principalement à cause des côtes », confie-t-elle d’entrée de jeu.

« Or, j’ai continué à nager et j’ai croisé des filles à l’Université du Québec à Trois-Rivières qui m’ont fait prendre connaissance du mouvement des Roses. En 2019, j’embarquais dans l’aventure avec un duathlon. J’avais quand même complété deux autres triathlons en 2018. L’an dernier, j’ai aussi fait un duathlon puisqu’en raison des conditions sanitaires, on ne pouvait pas faire les trois épreuves. »

La Trifluvienne ne regrette pas d’avoir rejoint les Roses et elle n’a que des éloges à faire envers l’organisation.

« Tous les outils sont là. On a tellement de support du côté des ressources humaines et des ressources matérielles. On a des mentors, des encadreurs et la force de groupe. La force des Roses, c’est de se donner le droit de faire un défi à notre façon, avec le meilleur de ce qu’on est capable de donner et le temps que nous avons à y consacrer. Tous les éléments sont mis en place que chacun vit sa ligne d’arrivée à sa façon. On a vu que malgré la COVID-19, les Roses ont maintenu l’événement. Dans le contexte dans la pandémie, le fait de voir comment ils se sont organisés pour honorer leur engagement envers les femmes par la tenue d’un événement quand même, c’est une motivation », témoigne-t-elle.

« L’autre aspect, c’est toute l’implication auprès des ainés et ça aussi c’est très motivant. On peut aller donner du temps pour faire bouger nos ainés et ça donne de très beaux moments. C’est une façon de s’impliquer dans la communauté. Ç’a avait été un moment fort en 2020 avec tout ce qui s’était passé dans les résidences et de les voir bouger sur leur balcon. C’était assez émouvant. Ça vient donner un sens au mouvement des Roses parce que c’est un rayonnement et une autre façon de donner au suivant. »

La COVID-19 est venue contrecarrer le plan de bien des sportifs l’an dernier et les athlètes devaient garder une source de motivation malgré tout.

« J’ai trouvé ça difficile! Ç’a été un défi pour moi. Je fonctionne beaucoup avec des événements comme celui-ci, qui donnent un sens à notre motivation. Quand la pandémie est arrivée en 2020, les événements tombaient. Ce serait malhonnête pour moi de dire que ça n’a pas joué sur la motivation. »

« Mais bon, on est de retour et on est fière de se présenter là-bas, de le faire et de le compléter. Surtout cette année après que la motivation en eut mangé un coup avec la COVID. Peu importe le temps que ça prend, on sait que le défi est là et qu’il y a des gens qui vont nous attendre à la ligne d’arrivée », conclut-elle.