Plus qu’un simple bénévole

Marc-André Marineau est un bénévole dévoué depuis maintenant dix ans. Il est arrivé en poste à la naissance des Aigles de Trois-Rivières, se rendant à ce jour être un indispensable dans le giron de l’équipe.

« Mon père était impliqué dans le baseball et mon frère jouait au baseball. J’ai principalement joué au football. Je me suis retrouvé ici dès le début de l’équipe avec Jean-François Picard et Ben Chaput, car nous étions tous amis. On a même flippé des boulettes sur la terrasse ensemble, alors on faisait un peu de tout. J’ai vendu de la publicité également. Ensuite, René Martin a pris la relève, mais je suis resté là. On s’est bien entendu dès le départ », confie-t-il.

« J’aime le baseball, mais surtout l’ambiance qu’il y a ici. J’aime ce que le baseball apporte à la ville, mais aussi aux jeunes. C’est un produit tellement important pour faire grandir la région et c’est hyper le fun. C’est un produit qui s’adresse à tout le monde. Je le fais en grande raison pour ça. Je n’ai jamais été employé. Je travaille pour Laboratoires Choisy, qui est devenu Groupe Kersia, depuis 20 ans, alors on avait été approché pour être partenaire. On est donc fournisseur ici pour tout ce qui est papier de toilette, papier à main et savon. Ma présence, c’est du bénévolat à temps plein. Je m’implique à d’autres endroits aussi, comme à la Fondation de l’école de mon fils et au Collège Laflèche. »

Le Trifluvien d’adoption ne compte plus les matchs auxquels il a assisté. Il est conscient que son rôle a évolué au fil du temps et c’est ce qui le rend heureux.

« Je commence à savoir commence René Martin pense, comment il agit. On se complète bien. Je commence à bien connaître Simon Laliberté (directeur général des Aigles) également. Simon, c’est un jeune qui amène une autre vision. C’est un jeune qui a énormément de bagage dans le sport. Il a joué au hockey et il a commencé ici avant de rejoindre les Cataractes, puis de revenir. On a vraiment une belle équipe autour de laquelle se greffent toujours de bons jeunes », témoigne-t-il.

« Des gens comme Marc-André Marineau, il y en a de moins en moins et il en faudrait plus, témoigne René Martin, président des Aigles de Trois-Rivières. Il y a de moins en moins de gens aussi dédiés que lui. Il a toujours été de toutes les batailles avec nous, comme si c’était un employé des Aigles. Je dis souvent que c’est mon bras droit, mais aussi mon bras gauche. On a développé une belle amitié. Il est vendeur et il est connu. Marc-André ne laisse pas personne indifférent. C’est un excellent employé, même si c’est un bénévole. Il est très polyvalent et très passionné. Il a toujours pris à cœur la situation des Aigles. Nous sommes un OBNL, alors un bénévole qui en fait autant que Marc-André, c’est certain que ça vaut de l’or. »

Le bénévole aime aller à la rencontre des gens, tellement que bien souvent, il ne pourra vous raconter ce qui s’est réellement passé sur le terrain au cours de la soirée.

« Je suis un gars qui socialise beaucoup. On est une gang d’amis et on a du fun. Bien souvent, je vais jaser toute la soirée. Tu vas me demander le pointage et je ne le saurais peut-être pas. Je me promène et j’aime voir le monde. On voit que le monde est content d’être ici et ce n’est vraiment pas un travail, c’est un plaisir. Si ça me tente moins un soir, je peux rester chez moi. Bon, parfois René m’appelle en renfort (rires), mais j’aime ça. J’ai le luxe de décider. »

« J’aime aussi voir tous ceux que l’on développe. Simon Laliberté a commencé ici avant de se retrouver avec les Cataractes. Louis-Philippe Carbonneau est rendu avec les Tigres de Victoriaville (LHJMQ), tandis qu’Hugues Marcil est rendu avec la Ligue nationale de hockey (LNH). C’est gros! Sur le terrain, on a vu Cam Kneeland recevoir une offre des majeurs, puis Ryan Bollinger, qui est maintenant en Australie. On a eu l’arrivée de Raphaël Gladu avec les Aigles et c’est majeur ça pour l’équipe. C’est une des plus belles choses qui ne pouvait pas arriver aux Aigles. Bref, j’ai toujours aimé mieux être ici qu’être chez nous à me bercer (rires) et ma blonde le sait que je suis comme ça. Elle sait que j’ai besoin de ça. »

Le début de son aventure avec les Aigles coïncide également avec la date de naissance de son fils, à quelques mois près. Rapidement, les soirées aux Aigles sont devenues un quotidien pour le jeune Eliott.

« Mon fils a le même âge que les Aigles. Il est rendu à 9 ans et il a grandi ici. Mis à part les vacances de la construction, on est pas mal toujours au stade. Je dois assister à minimum 40 à 42 matchs par année ici. On se déplace aussi alors on va régulièrement voir du baseball à Québec (Capitales) et à Ottawa (Titans) », explique-t-il.

« Eliott adore ça! J’ai des photos de lui qui s’étire avec Steve Brown dans le champ alors qu’il n’était âgé que de 3 ou 4 ans. Il s’entraînait avec Kyle Lafrenz, Pedro Lopez et Daniel Mateo. Les gars l’ont tous vu grandir. Avant chaque match, il embarque avec Simon dans le cote à cote et il prépare le terrain avec lui. Il vient ici, il a toujours le sourire et il est content, alors je suis heureux », conclut-il.