Pierre Genest, collectionneur depuis plus de 40 ans
Pierre Genest a une forte passion pour le sport, depuis sa tendre enfance. Lorsque Pierre Genest vous parle, il vous transmet cette passion instantanément. Il était fébrile à l’aube de la rencontre du Blizzard sous la thématique «Retrouvailles des Draveurs».
En organisant la soirée «Retrouvailles des Draveurs», qui avait lieu vendredi soir dernier, Claire Lefebvre, directrice des évènements du Blizzard, a invité M. Genest à venir présenter tous ces articles des Draveurs.
«Je vous dirais que ça fait plus de 40 ans que je collectionne et que je découpe des articles de journaux, que je colle proprement dans des albums. Mon frère et moi découpions des articles que l’on collait partout dans le sous-sol. Je collectionne les alignements de matchs et les affiches d’équipe, que je fais autographier quand j’en ai l’occasion. J’avais une casquette et un chandail des Draveurs mais je l’ai vendu dernièrement», confie-t-il.
Au moment de l’entrevue, l’amateur de sports natif du Cap-de-la-Madeleine s’apprêtait à apporter des affiches, des albums de photos et de vieux calendriers des Draveurs pour remplir cinq tables au Colisée de Trois-Rivières. Chaque année, il se déplace également au Salon du Hobby, avec tous ses articles, livres de presse officielle de la LNH, articles de Sidney Crosby, Maurice Richard ou encore les Villeneuve, Jacques, Gilles et oncle.
Monsieur Genest était détenteur de billets de saison de depuis la saison 1963-1964. Puis en 1992, les Draveurs sont déménagés à Sherbrooke.
«Ç’a été très dur oui, car c’était devenu plus que d’aller voir du hockey. On avait tellement d’amis autour, dans la section. On se tenait en gang! On revenait de travailler, on se lavait et on partait pour le Colisée. Bien souvent, on soupait là-bas!»
«Ma femme venait avec moi. Elle me suivait toujours alors je lui dois beaucoup de respect à ma belle Gisèle Spénard Genest. Malheureusement, ça m’étonnerait qu’on revoie un club junior à Trois-Rivières un jour. Ça coûte cher une concession de nos jours!», conclut-il.