Pickleball: Trois-Rivières marque un point

LOISIR. Le pickleball gagne en popularité au Québec et Trois-Rivières n’échappe pas à la vague. Suivant le mouvement, la Ville a décidé d’aménager six terrains dédiés à ce sport au Parc Pie-XII. Ils ont été inaugurés le 7 septembre dernier, en présence d’un nombre impressionnant d’adeptes.

«À voir autant de de gens à une conférence de presse, c’est signe qu’on a visé dans le mille», a indiqué d’entrée de jeu le maire Yves Lévesque, qui n’a pas manqué de rappeler que la Ville répondait ainsi à une demande pressante d’amateurs.

«Ce sport est en croissance phénoménale et notre mandat, comme Ville, c’est de satisfaire un maximum de gens. On était sur le point de rénover les terrains de tennis, alors on a saisi cette opportunité et converti deux des trois terrains en terrains de pickleball pour répondre à cette demande», a-t-il rappelé.

Le pickleball est un jeu qui mélange plusieurs sports de raquette, dont le tennis, le badminton, le tennis de table et le racquetball. La dimension du terrain est plus petite que celle du tennis, les raquettes sont pleines et courtes et la balle est en plastique et légère. Comme le tennis ou le badminton, le pickleball se joue en simple ou en double.

Les nouveaux terrains sont accessibles gratuitement et en tout temps. Leur aménagement fait partie du projet global de réfection de la zone tennis évalué à 112 000$.

Une première au Québec

Évidemment, ces six terrains de pickleball viennent bonifier l’offre de loisirs de la Ville de Trois-Rivières. Ils viennent en même temps la positionner comme précurseur, étant la toute première du Québec à proposer à sa population des terrains totalement dédiés à ce sport, comme le mentionne le président et directeur général de la Fédération québécoise de pickleball, Marcel Lemieux: «C’est une ville qui fonce. J’espère que ça va influencer d’autres municipalités.»

Il a profité de l’occasion pour souligner que le nombre d’adeptes a plus que triplé depuis novembre 2016 dans l’ensemble du Québec. À Trois-Rivières, le nombre de joueurs a doublé, passant de 40 à 80. «Ce n’est qu’un début, indique Pierre Latour, directeur de la ligue de pickleball de la FADOQ Mauricie. C’est un sport peu coûteux, facile à apprendre et amusant. Le défi, c’est de faire descendre la moyenne d’âge des joueurs.»