Patrick Deraspe devient un Caron et Guay
Le Caron & Guay de Trois-Rivières a lancé officiellement ses activités mardi soir avec le début du camp d’entraînement alors qu’une vingtaine de joueurs se sont présentés à l’organisation trifluvienne. Quoi qu’il en soit, l’entraîneur et directeur-gérant Dean Lygitsakos ne chôme pas, lui qui vient de procéder à une transaction avec les 3L de Rivière-du-Loup.
Les choses changent vite dans le hockey, s’est commun. Après avoir envisagé un duo Ellis-Vincent dans les buts cette saison, le pilote trifluvien apprenait une heureuse nouvelle plus tôt cet été, soit le retour de Dany Dallaire qui allait se partager le travail avec Julien Ellis.
Le bonheur des uns, fait parfois le malheur des autres. Dans cette situation, c’est le jeune gardien Alexandre Vincent qui se voyait pratiquement rayé d’une présence chez le Caron & Guay cette saison. Reconnu comme un directeur gérant qui voue un grand respect pour ses joueurs qui le méritent, Lygitsakos a troqué les droits de Vincent ainsi qu’un 6e choix au 3L de Rivière-du-Loup en début de soirée mercredi.
En retour, la formation trifluvienne met la main sur la bombe à retardement qu’est Patrick Deraspe, un choix de 2e ronde ainsi que des considérations futures. Âgé de 36 ans, la nouvelle acquisition trifluvienne n’a plus besoin de présentation avec une feuille de route pour le moins intéressante, lui qui compte dans son carnet des séjours en Europe, aux États-Unis et au Canada. Après ses séjours outre-mer, c’est en 1999 qui allait faire son entré dans le circuit senior québécois, alors qu’il se joignait aux Rapides de Lasalle, concession de prestige à l’époque.
Depuis, il a disputé des saisons à St-Jean-sur-Richelieu, Sorel et quelques parties à Rivière-du-Loup la saison dernière. Deraspe est un joueur qui possède un bon physique, qui aime le jeu rude et qui n’a pas peur de se salir le nez dans le trafic.
En plus, à chacune de ses saisons, il a su contribuer offensivement aux succès de ses équipes respectives, ce qui faisait de lui un joueur complet, comme en témoigne sa fiche de 10 points en 9 rencontres la saison dernière avec le défunt CIMT. C’est avec les Summum Chiefs que Desrape a su se faire apprécier ou détester, dépendamment de quel côté on était à l’époque. Son intensité, son désir de vaincre et son jeu physique à l’époque faisaient de lui un joueur marqué.