Passion basketball

Passionné de basketball depuis sa tendre enfance, Manu Lemire ne vit que pour ce sport.

Ce jeune étudiant au baccalauréat en kinésiologie à l’UQTR a lancé la première édition de son camp de basketball intitulé M.A.N. l’été dernier. Vu le succès remporté, Manu se montre enthousiaste pour les années à venir.

Voilà deux ans qu’il voulait créer un camp de basketball pour les jeunes de la région.

«Je voulais m’impliquer pour permettre aux jeunes joueurs d’arriver prêts pour leur saison suivante», confie-t-il.

Le projet n’avait pu démarrer l’an dernier faute d’un emplacement pour les entrainements. Après de nombreuses négociations, Manu Lemire a pu s’accaparer le gymnase de l’école secondaire Les Pionniers et ainsi faire de son rêve une réalité.

 

«Mon objectif était de recruter assez de joueurs pour que le camp ait lieu », dit-il.

Avec la participation de huit garçons la première semaine et de huit filles lors de la deuxième, Manu affirme avoir obtenu le taux de participation idéal puisque les joueurs pouvaient exercer des situations à 4 contre 4 et parfois même faire des simulations de match.

La discipline et la motivation des joueurs ont aussi été source de réjouissance pour le jeune instructeur. « J’ai connu des personnes vraiment extraordinaires et je suis extrêmement fier aujourd’hui de les connaître», ajoute Lemire.

Mode de vie

Manu ne se considère pas comme un entraineur de basketball, mais bien comme un enseignant. Il souhaite aussi inculquer aux jeunes joueurs l’importance de la vie et des valeurs tels que la détermination et la persévérance.

« Je veux leur faire comprendre que le succès n’arrive pas du jour au lendemain, mais bien en exécutant de petites actions chaque jour. La réussite est un travail quotidien et il suffit de s’accrocher et de ne jamais lâcher prise», exprime-t-il.

D’ailleurs le nom du camp, M.A.N. vient des mots motivation, aptitudes et noblesse. Trois aspects qui, selon Manu, sont incontournables pour devenir de meilleurs joueurs, mais aussi de meilleures personnes dans la vie.

 

 

Texte: Joany Dufresne