Marie-Ève Nault à l’aube de son 5e anniversaire

Il y a bientôt cinq ans déjà, Marie-Ève Nault acceptait le poste de direction au Centre régional d’entraînement et d’événements de la Mauricie (CREEEM), aujourd’hui devenu l’Excellence sportive Mauricie. Cinq plus tard, elle se dit choyée de pouvoir occuper ce titre et de pouvoir participer au développement de nos athlètes.

« J’adore cette position-là, lance-t-elle d’emblée. J’ai la chance de m’entretenir avec les athlètes et les entraîneurs, et du même coup de les aider dans leur cheminement. J’ai baigné dans ce monde-là toute ma vie et je suis choyée de pouvoir continuer de le faire ici. À ma première année, je me suis rendu compte que c’était plus de travail que je pensais sur le plan administratif, mais la transition bureau et terrain s’est fait rapidement. Je suis une fille qui aime être sur le terrain et qui priorise les rencontres individuelles. »

« J’aime pouvoir côtoyer nos athlètes. C’est sûr que lorsque j’entre en contact avec eux, je vais ensuite les surveiller de loin. C’est dans ma nature! Je suis contente de faire une peu partie de la solution et de voir leur cheminement et leur réalisation. C’est le fun offrir un service et voir le résultat nos athlètes, mais aussi de voir nos entraîneurs s’épanouir à la fois parce qu’eux aussi font tout un travail, souvent dans l’ombre. »

L’Excellence sportive Mauricie accompagne des athlètes étant identifiés de niveaux Relève, Élite et Excellence par leur fédération respective, des athlètes de niveau Espoir s’entrainant dans un programme sport-études reconnus de l’Académie Les Estacades ou qui font partie de la délégation de la Mauricie lors de la Finale provinciale des Jeux du Québec, ainsi que des athlètes de niveau Émergent qui répondent aux critères définis par chacune des villes et MRC de la région.

L’organisme à but non lucratif côtoie également des groupes d’entraînement et de développement, en plus des entraîneurs de la région et des parents d’athlètes.

« La collaboration avec nos partenaires est excellente. J’ai toujours moi-même été une fille d’équipe alors on travaille à développer des projets ensemble. On vient de signer une entente de trois ans avec nos partenaires régionaux, ce qui nous apporte une sécurité financière », ajoute double médaillée olympique de soccer féminin.

Évidemment, la pandémie mondiale est venue ralentir les activités des athlètes alors que la majorité des compétitions ont été annulées, une par une.

« Avec la COVID, plusieurs de nos athlètes n’ont pas eu de compétitions. Ils n’avaient donc pas vraiment besoin de nos services de chiropractie, massothérapie et physiothérapie. Ils se sont majoritairement entraînés toute l’année et ils ont travaillé leur préparation physique. Ils devaient maintenir ce qu’ils avaient acquis et les coachs prépareraient des entraînements adaptés pour eux, à faire à la maison », ajoute-t-elle.

« On a dû faire un suivi avec les athlètes pour savoir comment ils allaient psychologiquement et mentalement. Leur nanan, c’est la compétition et il n’y en avait pas. Ils se sont donc retrouvés recentrés sur eux-mêmes et plusieurs se sont questionnés sur l’amour de leur sport ou même remis en question. »

Rappelons qu’il ne reste qu’une quarantaine de jours avant la tenue des Jeux de Tokyo. L’Excellence sportive Mauricie pourra compter sur Vincent Jourdenais et Andréanne Langlois, en canoë-kayak, tandis que Laurence Vincent-Lapointe (canoë-kayak) est toujours dans l’attente de savoir s’il elle pourra recevoir une invitation aux côtés de sa comparse Katie Vincent, déjà qualifiée.

À l’hiver 2022, ce sera le retour tant attendu des Jeux du Québec, à Rivière-du-Loup, tandis que les Jeux du Canada suivront du côté de Niagara, à l’été 2022.