Marc-Alexandre Gagnon en route vers Rio 2016?

KAYAK. Récipiendaire du titre «Athlète masculin de niveau canadien» au Gala Sport-Hommage 2015, Marc-Alexandre Gagnon a dominé la catégorie des moins de 23 ans, l’an dernier, en kayak. Son prochain objectif: les Jeux olympiques de Rio 2016.

Gagnon a récolté des victoires lors des trois essais nationaux en solo, en plus d’obtenir des premières places en équipe lors des mêmes compétitions. Il a aussi participé au Championnat du monde junior et aux championnats panaméricains seniors. Il n’y a pas de doute, la carrière du jeune athlète trifluvien se porte à merveille.

«Toute l’année, on s’entraîne et on ne fait pas ça pour gagner des prix, mais ça fait toujours chaud au coeur quand on reconnaît nos efforts. C’est vraiment un honneur pour moi et je suis vraiment fier. Cette année, ç’a été ma meilleure année chez les seniors et là, j’embarque dans le processus olympique pour les jeux de Rio en 2016», avait-il déclaré lors du Gala.

11 ans de passion

Sa passion pour le kayak s’est développée en très bas âge.

«Ça fait maintenant 11 ans que je fais du kayak de vitesse. À l’époque, j’étais déjà très sportif et je voulais tout essayer. La soeur d’un de mes amis ramait et il m’a proposé d’essayer. J’ai tout de suite eu la piqûre. J’ai par la suite commencé à participer à certaines compétitions régionales, puis provinciales», confie-t-il.

«Le fait de pouvoir m’entraîner à l’extérieur sur la magnifique rivière St-Maurice et de me donner des objectifs de plus en plus audacieux m’ont vraiment fait aimer le sport. Au début, mes objectifs étaient simplement de pouvoir ramer dans mon kayak sans chavirer, puis je voulais aller de plus en plus vite.»

Puis il y a des avantages à faire du sport de compétition, notamment celle de voyager.

«Le kayak me permet de voyager beaucoup. À titre d’exemples, en un an, je suis allé un peu partout au Canada, dont à Terre-Neuve, Nouvelle-Écosse, Saskatchewan, Ontario et un peu à travers le monde comme en Géorgie, en Floride, à Porto Rico, à Mexico, en Hongrie et en Italie.»

20 à 25 heures

L’athlète de 23 ans est dévoué pour son sport et y met beaucoup d’énergie.

«Je suis membre de l’équipe nationale senior de kayak 200m. Je m’entraîne entre 20 et 25 heures par semaine. Je suis présentement en camp d’entraînement en Floride et j’ai dix entraînements de kayak, quatre entraînements de musculation et deux de course à pied par semaine. Je suis en préparation pour les essais nationaux et les coupes du monde», explique celui qui achève ses études au baccalauréat en Relations Industrielles à l’Université Laval.

«Les essais nationaux se dérouleront à Gainesville en Géorgie et c’est à ce moment que sera sélectionnée l’équipe pour les coupes du monde. Les coupes du monde auront lieu en Allemagne et au Danemark au mois de mai.»

Le rêve olympique

Tout comme la majorité des athlètes de haut niveau, le but ultime demeure le même: participer aux Jeux olympiques. Alors que Marc-Alexandre visait d’abord 2020, voilà que ses plans pourraient bientôt changer.

«J’ai rapidement évolué et voilà que tout est possible pour les Jeux olympiques de Rio. Mon entraînement va bien et je continue ma progression. Je reste concentré et je focus sur des objectifs concrets et à court terme.»

«J’ai une équipe extraordinaire de spécialistes (chiro, physio, masso, ostéo, médecin, entraîneurs et préparateur physique) qui m’entoure et nous sommes confiants pour le futur. Le sport est imprévisible, mais je continue à travailler fort pour devenir le meilleur au monde.»