Lions de Trois-Rivières: Éric Bélanger, l’homme de confiance derrière le banc

Éric Bélanger a amorcé une carrière d’entraîneur il y six ans déjà, ce qui l’a conduit vers la East coast hockey league (ECHL) à la barre des Lions de Trois-Rivières. C’est après une série d’étapes d’entrevue qu’il est devenu l’homme de confiance de Marc-André Bergeron, directeur général de la formation trifluvienne.

« Le début du camp était correct et plus qu’on avançait, plus les gars arrivaient, plus ça se dessinait et plus l’intensité montait. Dès le début, je trouvais que le jeu était un peu mou. J’ai passé mon message et les gars ont bien réagi. C’est sûr qu’on ne joue pas de match, donc tant qu’on ne joue pas, on ne peut pas trouver la game shape. Maintenant, j’ai surtout hâte que ça commence. La Ligue nationale de hockey (LNH) et la Ligue américaine de hockey (LAH) ont commencé leur saison et les gars ont hâte de jouer », lance-t-il.

Ayant amorcé sa carrière d’entraîneur au niveau Bantam, coach Bélanger aura passé les deux dernières saisons à la barre de la formation de Lévis dans la Ligue de hockey Midget AAA du Québec. En deux saisons chez les Chevaliers, il a maintenu une fiche de 27 victoires et huit défaites.

« Je veux apporter l’identité du joueur que j’ai été. Je veux de l’intensité, du travail et une bonne attitude. Je veux une équipe dédiée qui va faire les choses de la bonne façon. Je n’aime pas les joueurs qui trichent. J’aime les joueurs qui jouent du bon côté de la rondelle et qui travaillent fort », explique celui qui avait également obtenu une fiche positive lors de son passage avec le Typhon de Québec, au niveau Midget Espoir, en 2017-18 et 2018-2019, où il a d’ailleurs remporté un championnat.

« Comme objectifs, on veut gagner, comme toutes les autres équipes. On va parler du processus aussi, soit de continuer de s’améliorer de match en match. Peu importe qui va être dans l’alignement, on va espérer gagner et performer à tous les soirs. On a un but de bien faire et de finir le plus haut possible au classement. »

Le premier pilote de l’histoire des Lions aura du pain sur la planche puisque la moyenne de joueurs par formation de la ECHL est de 47 par saison. Comme c’est le cas pour tous les membres de l’organisation, la fébrilité est palpable à quelques heures du début de saison.

« Ce sera plein dans l’aréna. Ça fait longtemps que les gens ont vu du hockey en direct. Ça va être tellement spectaculaire! On a 18 ou 19 Québécois, alors ils vont tous avoir de la famille et des amis sur place. On sait qu’il y aura beaucoup de distractions à l’extérieur de la patinoire, alors va falloir gérer ça d’une bonne façon. Les gars sont excités et tannés de pratiquer parce qu’ils ont hâte de jouer », conclut-il.

Éric Bélanger a connu une très bonne carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH), lui qui y a disputé 820 parties. Il a récolté 358 points dans le Circuit Bettman avec les Kings, les Hurricanes, les Thrashers, le Wild, les Capitals, les Coyotes et les Oilers.

Les Lions devraient amorcer leur saison avec un duo de vétérans devant le filet. Kevin Poulin, 31 ans, a disputé 50 matchs dans la LNH, avec les Islanders de New York. Il a ensuite roulé sa bosse dans la Ligue américaine, en Autriche, en Suisse, en Allemagne et en Suède. Philippe Desrosiers, 26 ans, est un produit de l’Océanic de Rimouski. Depuis 2015, il fait la navette entre la Ligue américaine et la East coast hockey league (ECHL). D’ailleurs, il a maintenu un excellent taux d’efficacité à .916 à sa dernière saison dans la ECHL, avec Springfield, en 2019-2020.