Les Mégophias : travail, rigueur, discipline

Travail. Rigueur. Discipline. Voilà trois éléments-clés impératifs au succès du club de natation les Mégophias.

L’entraîneur Yann Jacquier l’affirme haut et fort : le talent n’est pas tout dans la mince ligne qui sépare le succès de la défaite et c’est ce qu’il tente d’inculquer à ses protégés en piscine.

«Tu peux être un surdoué, mais si tu ne mets pas l’effort, tu n’arriveras à rien. Chez nous par exemple, Mary-Sophie Harvey est une athlète exceptionnelle et nos jeunes ont tendance à se dire que c’est "normal" qu’elle réussisse parce qu’elle a du talent. On doit montrer aux jeunes que l’effort rapporte et comme Mary-Sophie, qui est une athlète plus mature que son âge, elle est un exemple qui donne le goût aux autres de se dépasser», affirme-t-il.

Même si les Mégophias connaissent une saison intéressante, Jacquier estime qu’il reste encore beaucoup de boulot à accomplir après quelques années de transition.

«On est un peu en mode reconstruction cette année. On travaille fort pour avoir un plus grand bassin de jeunes. On veut améliorer l’esprit d’équipe, le lien entre les jeunes. On les encourage entre autres à pratiquer une activité en équipe par semaine. Actuellement, ils ont une heure de yoga à faire chaque semaine».

Ce travail passe aussi par un entraînement physique amélioré.

«On a augmenté les séances dans l’eau par rapport à l’an dernier. C’est aussi la première fois que nous utilisons un préparateur physique en la personne de Jean-François Brunelle. Au début de la saison, on a dressé le bilan de l’an dernier et on a su s’ajuster. Il y a plus de travail, maintenant, plus de rigueur, plus de discipline», ajoute l’entraîneur.

«On a aussi changé un peu le programme. Cette année, on a pris ça de façon à ce que ce soit un peu plus léger pour les jeunes. On a coupé un peu d’entraînement pour les amener à faire des activités pour la plus jeune génération des 13 et 14 ans», explique-t-il.

Pour les plus vieux, la maturité entre aussi en ligne de compte quand il est question de mesurer le succès.

«À 16 et 17 ans, ils commencent à connaître la game», a conclu Yann Jacquier.