Les Lions fins prêts pour le deuxième chapitre
Les Lions de Trois-Rivières amorceront, le 21 octobre prochain, la deuxième saison de leur histoire. L’organisation a trimé dur cet été pour remplacer les joueurs qui ne seront pas de retour, tout comme pour l’aspect événementiel.
Dans un premier temps, Marc-André Bergeron a travaillé fort en cette saison estivale pour mettre sous contrat une quinzaine de joueurs. S’il espère que Peter Abbandonato (25 pts en 18 matchs) et Olivier Galipeau (33 pts en 45 matchs) puissent être de retour, de gros noms sont partis tel Anthony Nellis (61 points), Olivier Archambault (54 pts), Alexis D’Aoust (38 pts en 39 matchs) et Shawn St-Amant (27 pts en 32 matchs).
« Ce que j’aime à dire aux gens, c’est que je ne travaille jamais, mais je travaille tout le temps! (rire). On était mieux organisé cette année et on avait une meilleure connaissance des règlements alors c’était un peu plus facile de travailler. Au-delà de l’équipe sur glace, on avait aussi à procéder à l’embauche d’un nouveau thérapeute sportif et d’un nouveau gérant d’équipement. On fait bien les choses et les joueurs ont aimé comment nous les avons traités, de façon très professionnelle, alors ça aussi ça facilite lors d’une embauche », a confié Marc-André Bergeron, vice-président et directeur général des Lions.
« On a six ou sept vétérans qui reviennent. On compte sur les retours de William Leblanc, Jonathan Joannette, Philippe Bureau-Blais, notre capitaine Cédric Montminy et Mathieu Brodeur, entre autres. On a 14 joueurs qui ont signé ECHL et c’est à peu près le même nombre de joueurs qu’à pareille date l’an dernier. Lorsque ton noyau de joueurs revient, c’est le fun pour les anciens de revoir les visages familiers, et pour ce qui est des nouveaux, c’est le fun d’être entourés de joueurs qui ont vécu l’expérience ici. Laval a signé beaucoup de joueurs également alors on va attendre de ce côté-là. »
La saison dernière, la formation trifluvienne a éprouvé quelques problèmes sans la rondelle. Voilà une facette du jeu qu’a voulu améliorer le directeur gérant.
« On va être une équipe plus complète que l’an dernier. On a signé des joueurs intenses qui vont jouer une game plus complète et le power offensif va surement venir de Laval. On avait quelques joueurs qui étaient majoritairement à caractère offensif. On a des chances de revoir (Philippe) Desrosiers ou (Peter) alors j’ai hâte de voir. Il va y avoir une bonne compétition à Laval et peu importe qui va descendre, ça va être des excellents joueurs de hockey pour nous », explique-t-il.
« Nos objectifs sont les mêmes que l’an dernier. On n’est pas une ligue qui doit repêcher et développer nos jeunes pour éventuellement arriver à notre cycle. On signe des agents libres et on essaie de signer les meilleurs joueurs possibles alors l’objectif demeure d’être une équipe compétitive et de gagner le dernier match de la saison. On va être une équipe de premier plan, en espérant que cette année, le passage à vide de blessures, membres du personnel et rappels que toutes les équipes traversent ne dure qu’un mois et non quatre (rire). »
Un spectacle pour le match d’ouverture
Hors glace, l’organisation trifluvienne entend aller de l’avant avec des soirées thématiques, comme on l’a vu l’an dernier à plusieurs reprises, et elle veut faire sa place dans la communauté.
« Nous en serons à notre deuxième année et on est beaucoup mieux rôdé que l’an dernier, sans contrainte du colisée en construction non plus. Ça nous laisse donc la place et du temps pour y aller avec de nouveaux projets. D’abord, on veut organiser un spectacle pour notre match d’ouverture, un peu comme le fait la NFL (Ligue nationale de football), avant et pendant le match. On veut vraiment organiser un gros show pour bien lancer la saison. Ensuite, nous aurons notre mascotte à dévoiler. Elle va faire parler de nous et continuer à dévoiler notre image de marque », lance le président des Lions, Mark Weightman.
« On veut aussi organiser plus de matchs thématiques et nous allons aussi accueillir des groupes avec nos ventes de groupe, à titre d’exemple les écoles et les équipes sportives, notamment. On veut aussi leur offrir une belle expérience alors si on reçoit une équipe Pee-Wee du Cap-de-la-Madeleine, on veut leur offrir de revêtir l’équipement et d’embarquer sur la glace avec les joueurs durant l’hymne national, ou sur le banc pendant la période d’échauffement. On veut créer une proximité avec les fans. »
Les Lions vont également innover du côté de la vente de billets.
« On a créé notre forfait Gagnant-Gagnant pour les dix matchs du mercredi. Les gens obtiennent des billets pour le premier, troisième, cinquième, septième et neuvième mercredi. Si l’équipe gagne le match, ils obtiennent un billet gratuit pour le mercredi suivant (de jours pairs). Donc si l’équipe remporte la partie lors du premier mercredi, l’acheteur obtient des billets pour le deuxième mercredi, et ainsi de suite », explique-t-il.
« On revient aussi avec nos forfaits de demi-saison ou nos forfaits Flex. Évidemment, nous avons également des abonnements de saison et ça va très bien de ce côté-là. On entre présentement dans la dernière phase de vente et la réponse du public est très bonne. »
L’an dernier, les Lions étaient pris dans le tourbillon de la nouveauté, en plus d’être ralentis par la COVID-19. Cette année, ils entendent être plus présents dans la communauté.
« On veut aller rencontrer la population et on discute déjà avec des gens du hockey mineur, des écoles et différents organismes. Je dis toujours qu’on ne veut pas seulement être présent, mais on veut jouer un rôle actif et je le vois comme une obligation. Et en même temps, c’est plaisant sortir de chez nous! On est les recrues alors c’est à nous d’aller voir les gens », conclut-il.
La saison s’amorcera face aux Mariners du Maine, le 21 octobre. Le lendemain, les deux formations seront à nouveau en action du côté du Maine pour le deuxième duel d’une série de trois.