Les 12 travaux de Mathieu Roy
Homme occupé s’il en est un, le Trifluvien Mathieu Roy partage sa vie entre la pratique sportive et la discussion sportive et l’hyperactif qu’il est se donne à 110% dans ce qu’il entreprend.
«Les sports, j’ai toujours aimé ça. Je les ai presque tous pratiqués, sauf le hockey, ironiquement. Avec les années, je suis devenu davantage un gars de sports individuels. Maintenant, je fais de la course à pied longue distance, notamment. J’aime l’univers du sport», raconte celui qui participera prochainement à son quatrième marathon à Ottawa.
Animateur à NRJ, chroniqueur à RDS, V Télé et Z Télé, Mathieu Roy explique que la piqûre du sport lui est venue en regardant son père François, directeur des communications à la Ville de Trois-Rivières.
«Je me rappelle le voir partir avec ses petits shorts, ses grosses lunettes et ses bas montés jusqu’aux genoux pour aller courir et faire des tours de parc», rigole-t-il.
«Sans blague, je crois qu’on a souvent tendance à reproduire le modèle de ses parents et dans mon cas, ils étaient très conscients que j’étais un enfant qui avait besoin de bouger. Le sport canalisait mon énergie et mes parents m’ont permis d’essayer plusieurs sports».
«J’ai toujours été un peu hyperactif et j’avais l’attention un peu volatile avant. C’est une chose sur laquelle j’ai travaillé à travers les années. Chaque année avec ma famille, on se réunit pour le sport. Par exemple, prochainement, on va aller au Trou du diable à Shawinigan entre gars et après, on va aller voir un match des Cataractes. C’est comme ça depuis que je suis jeune, quand on allait faire du ski avec mes frères à Saint-Mathieu-du-Parc», explique-t-il.
Mais son véritable premier contact avec le sport a été sur le divan. Et un Roy ne peut que prendre pour le Canadien.
«Je regardais beaucoup de baseball et de hockey. Je voue un amour viscéral au Canadien. Après, je me suis mis à pratiquer le sport, entre autres le basketball où j’ai eu beaucoup de fun, le football aussi, où j’étais receveur rapproché. J’aime les leçons que l’on peut tirer du sport», confie Mathieu Roy.
@ST:Faire du sport un métier
@R:Sa passion de l’action, Mathieu Roy la transpose à l’écran et à la radio.
À NRJ à Montréal, il anime «C’est pas juste du sport», une émission déjantée qui présente le sport d’une façon originale.
«Je ne peux pas traiter le sport comme tout le monde le fait. On fait des trucs éclatés comme une entrevue avec un scientifique qui nous dit quelle épaisseur aurait dû avoir la moustache de George Parros pour ne pas qu’il se blesse lors de son combat (contre Colton Orr des Maple Leafs) en début de saison. J’essaie de voir le sport comme un enfant ou un scientifique le verrait. J’ai l’impression que je propose un contenu qui convient à un certain public. Je m’amuse en masse en ce moment, en tout cas», sourit-il.
À Z Télé, Mathieu Roy est un membre des Nerdz, populaire émission techno de la chaîne spécialisée.
Mais comment un nerd peut-il être sportif?
«Tout est rendu techno aujourd’hui. Si on prend la course à pied par exemple, on peut maintenant connaître la distance que l’on parcoure, la vitesse à laquelle on va avec de petits accessoires technos conçus pour le sport. La techno est devenue accessible, c’est partout. Au début, l’émission s’appelait "La revanche des nerds", eh bien, ils sont en train de l’avoir, leur revanche!»