L’école de Power Skating aux quatre coins du Québec

Signe que la renommée de l’École de Power Skating Julie Robitaille (ÉPSJR) est en forte progression au Québec, des cours seront dispensés aux quatre coins de la province dès la mi-août.

«Ça nous permet d’enseigner nos techniques à un plus grand bassin de joueurs», affirme Julie Robitaille.

Afin de répondre à des demandes toujours croissantes de la part des utilisateurs, l’école offre divers programmes de perfectionnement. En plus du power skating, on y retrouve des options spécifiques aux défenseurs, aux gardiens de but, aux lancers, à la mise en échec et au maniement de la rondelle.

Amateurs et professionnels

«Il y a 21 ans, c’était un peu un essai que je faisais en allant vers le hockey, car j’étais issue du patinage artistique. Nous avons eu le temps de faire nos preuves et de peaufiner nos enseignements avant de nous lancer réellement dans l’aventure. Aujourd’hui, l’efficacité de nos techniques fait en sorte que nous accueillons de nombreux professionnels», indique Julie Robitaille. L’école, sans faire énormément de publicité, attire des joueurs de tout acabit, professionnels comme amateurs «Nous avons un engouement majeur qui ne semble pas vouloir s’arrêter grâce au bouche-à-oreille. Des Européens traversent l’Atlantique spécialement pour venir ici», confie Julie.

«En se perfectionnant chez nous, ils gagnent des fractions de seconde qui leur permettent de bonifier leur salaire, et, pour certains, de prolonger leur carrière. Tout ça mis ensemble fait figure d’incontournable pour plusieurs «pros» qui se perfectionnent pendant l’été. C’est la même chose pour les jeunes des catégories Mahg à Midget. À cet âge, ce sont de petites éponges et c’est le temps de leur montrer de bonnes techniques. Le coup de patin est la base pour atteindre un niveau plus élevé», précise-t-elle.

Ribeiro, Couturier, Desharnais…

Parmi les principales têtes d’affiche qui ont bénéficié des conseils de l’ÉPSJR, on retrouve David Desharnais, Sean Couturier, Patrice Bergeron, Antoine Vermette et bien entendu Mike Ribeiro.

«Mike a été un tremplin pour nous. Son passage ici lui a redonné des ailes et relancé sa carrière. De plus, son cas a été très médiatisé», fait mention l’experte du power skating.

«Même après quelques saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH), les joueurs reviennent afin de garder le même niveau de jeu. Sean [Couturier] est un bel exemple de jeune hockeyeur professionnel qui veut toujours s’améliorer. L’amélioration du coup de patin ne se fait pas en une fois et après c’est chose du passé. C’est semblable au conditionnement physique hors glace. Ce n’est pas parce que tu es en forme cet été que tu le seras l’an prochain si tu arrêtes de t’entraîner. Il faut que tu maintiennes ton niveau si tu veux continuer à surfer sur la vague», conclut-elle.