Léa Renaud: une cheerleader en or

SPORTS.  Réaliser le rêve de sa vie à 16 ans, ce n’est pas donné à tout le monde. Léa Renaud l’a fait à la fin du mois d’avril, alors que son équipe de cheerleading remportait le championnat du monde (The Cheerleading Worlds), dans la catégorie International Open Level 5.

Pas moins de 44 équipes en provenance de partout dans le monde s’étaient donné rendez-vous à Orlando, en Floride, dans l’espoir de mettre la main sur le prestigieux trophée associé à cette catégorie. C’est finalement l’équipe des Flyers all starz, dans laquelle évolue la Trifluvienne, qui a eu le privilège de le soulever.

Elle l’a fait au terme d’une grosse année de travail. «L’an dernier, on avait fini cinquième. On avait une routine avec un grand degré de difficulté. Cette année, on a beaucoup travaillé l’exécution, et ce, à tous les niveaux: synchronisation, spacing [la place des athlètes sur le tapis], pirouettes, etc. Je pense que ça a fait toute la différence», raconte Léa Renaud, qui en est à sa deuxième saison avec les Flyers, une équipe basée à Montréal.

La chorégraphie présentée était bien ficelée et, surtout, bien rendue par les 23 membres de l’équipe. Elle était très exigeante physiquement pour les jeunes filles, mais celles-ci ont été en mesure de la présenter de manière à ce que tout ait l’air facile; une qualité recherchée par les juges.

Passion «tout-en-un»

Léa Renaud a commencé à faire du cheerleading il y a quatre ans. Auparavant, elle évoluait en gymnastique.

«Le cheerleading rassemble vraiment tout ce que j’aime. Ça met à l’épreuve ma force physique (lever des personnes) et mon agilité (faire des pirouettes). C’est le meilleur des deux mondes», dit la jeune fille, qui termine cette année ses études à l’école secondaire Chavigny.

C’est d’ailleurs à cette école qu’elle a fait ses premiers pas en cheerleading. «Chavigny a, selon moi, la meilleure équipe scolaire dans ce sport en Mauricie. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi d’y faire mon secondaire. J’ai fait partie de l’équipe à mes débuts, mais j’ai réalisé que je pouvais évoluer rapidement et que j’avais un bon potentiel. J’ai alors fait des essais à Montréal [au privé]. J’ai fait un an avec l’équipe RND et deux avec les Flyers. C’est le plus gros club au Québec.»

Durant trois ans, elle multiplie donc les allers-retours à Montréal pour parfaire son entraînement. Elle s’y rend trois fois par semaine pour travailler avec l’équipe, en plus de s’entraîner en gym.

Un choix qu’elle a fait avec le support de ses parents. «Je suis fier qu’elle réussisse à accomplir tout ça à travers ses études, mentionne son père, Alain Renaud. En remportant le championnat avec son équipe, elle réalise son rêve; elle est chanceuse car on ne gagne pas tout le temps dans la vie. Je le répète constamment: quelqu’un qui y met les efforts peut juste améliorer son sort. Je trouve ça le fun de les voir aller. C’est beau.»

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