Le tennis de table en progression

Dans toute l’offre sportive offerte au jeune d’aujourd’hui qui cherche de quoi se dégourdir les jambes, le tennis de table –le ping-pong si vous préférez– fait sa marque avec discrétion et efficacité.

«On a beaucoup de relève, on est bien contents. Le recrutement se fait plus jeune, aujourd’hui. Quand on a commencé en 1998, on recrutait des jeunes de 12-13 ans. Maintenant, notre plus jeune a 5 ans», raconte Martin Marcotte, coordonnateur-entraîneur au Club Ping-O-Max.

«Ce n’est pas facile de pratiquer tous les jours quand tu es jeune, mais nos entraîneurs réussissent à développer l’intérêt chez les jeunes et pour ça, je leur lève mon chapeau, eux qui doivent gérer tout ça et ils le font bien», explique-t-il au sujet de ses entraîneurs, dont certains sont eux-mêmes d’anciens joueurs.

Ce qui fait le succès du Club, c’est son recrutement et son organisation, selon Martin Marcotte.

«On divise nos groupes en fonction des attentes des joueurs. La qualité de nos entraîneurs est aussi excellente. On a en trois présentement et deux autres sont en formation pour obtenir leur licence. Et les joueurs embarquent avec beaucoup de sérieux. Certains s’entraînent jusqu’à six fois par semaine, une treizaine d’heures.»

«Le bouche à oreille nous donne une bonne visibilité, mais nos résultats aussi. On a des membres de cinq à 72 ans, la plupart ont 12-13 ans», énumère l’entraîneur.

Avec des vedettes montantes comme Thomas Biard et Alexis Forest, Ping-O-Max possède notamment deux «arguments» de poids pour intéresser les jeunes à ce sport.

«Thomas, on l’a recruté en février dernier, tout juste avant les Jeux du Québec. Il vient d’une famille de sportifs et il monte les échelons très rapidement. Alexis, lui, c’est le recrutement qui l’a amené avec nous. Son père joue, son frère aussi. Il s’est intégré.»

Pour être efficace au tennis de table, plusieurs qualités sont requises, raconte Marcotte.

«Ça prend du volume. Comme dans tout sport, il faut beaucoup de pratique, beaucoup d’entraînement et pousser les jeunes. Ça prend beaucoup de rapidité. Ce n’est pas un sport de réflexe autant que peuvent le penser les gens. Les réflexes jouent un rôle, mais ce n’est pas tout, il faut beaucoup d’anticipation», décrit-il.

«Les actions positives et négatives pendant un match influencent beaucoup. Il faut faire le vide rapidement après une mauvaise séquence. Le côté mental est très important.»

De quatre membres en 1998 avec la volonté de faire découvrir le ping-pong, Ping-O-Max compte aujourd’hui 53 membres.

Avis aux intéressés, une journée porte ouverte sera tenue le 10 janvier prochain au Pavillon tennis du Complexe sportif Alphonse-Desjardins entre 18h30 et 20h30.