Le sport électronique en pleine expansion à l’UQTR
L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a mis à l’avant-plan son microprogramme de premier cycle en développement du sport électronique, mercredi dernier, alors que les gamers avertis ou simples amateurs étaient invités à une activité d’initiation aux jeux Rocket League, Valorant et League of Legends. Le but premier de l’activité était de faire découvrir aux gens les équipes officielles de l’UQTR.
Le choix des jeux n’était nullement du hasard puisque ce sont les jeux qui sont pratiqués par les équipes de l’UQTR lorsqu’elles sont opposées, entre autres, à différentes formations collégiales ou universitaires lors de tournois.
Sur place, il y avait nul autre que la quintuple championne du monde en sport électronique, et chargée de cours du microprogramme, Stéphanie Harvey (missharvey), ainsi que l’entraîneur de l’équipe universitaire évoluant au jeu Rocket League, Maximilien Montpetit, qui est se retrouve d’ailleurs dans le Top-100 mondial à ce jeu.
« Présentement, je suis entraîneur au niveau professionnel pour une équipe en Afrique du Sud et ici à l’université. Mon but est de jouer professionnel un jour. Ce n’est pas encore arrivé. Lorsqu’on m’a approché pour coacher ici, j’ai tout de suite accepté. On m’a parlé aussi de ce qui nous attend l’an prochain et j’ai dit que j’étais prêt à développer ça. C’est le rêve de plusieurs enfants. Même moi, lorsque j’étais jeune, je rêvais de pouvoir jouer professionnel et avoir un encadrement scolaire pour le Esport et maintenant, ça se développe de plus en plus. »
« D’ailleurs, la popularité du Esport est grandissante. On le voit beaucoup avec League of Legends et Rocket League qui sont des jeux mondialement populaires. De plus en plus, on voit les compagnies investir beaucoup d’argent dans le Esport. »
Trois équipes
Rappelons que l’UQTR compte une quinzaine d’étudiants-athlètes pour le moment. Deux équipes participent au jeu League of Legends, tandis que la troisième équipe se consacre au jeu Rocket League.
« Notre objectif est d’offrir un encadrement similaire à celui qui est proposé aux membres de formations de sports plus traditionnels, explique Shany Black, responsable du programme Esports CAPS. En plus de contribuer au développement des structures de jeu et à l’organisation de tournois, nous allons dès l’automne offrir du soutien pour tout ce qui touche la préparation mentale, la nutrition et les saines habitudes de vie. On va aussi offrir deux séances d’entraînement physique par semaine et elles seront offertes par des entraîneurs qualifiés. On veut optimiser la préparation de nos étudiants-athlètes. »
D’ailleurs, M. Black et son équipe sont actuellement en recrutement de nouveaux joueurs ou de personnes désirant s’impliquer dans le personnel entourant les équipes. Aux personnes qui voudraient s’inscrire au microprogramme de premier cycle en développement du sport électronique, il est possible de le faire jusqu’au 20 avril prochain.