Le hockey féminin gagne en popularité

L’équipe féminine de hockey des Dragons du Collège Laflèche repart sur des bases solides en 2012-2013 après avoir connu quelques difficultés l’an dernier.

Même si la fiche de la formation collégiale ne fracasse pas des records jusqu’à présent, l’atmosphère semble au beau fixe dans le vestiaire. Un nouvel entraîneur en Ian Trudel ainsi que plusieurs nouvelles joueuses ne sont pas étrangers à cette situation.

«C’est la première année que j’entraîne du hockey féminin après 10 ans avec des gars dans le bantam AA. Une opportunité s’est offerte à moi au Collège Laflèche et je l’ai saisie. Nous avons eu un bon début de saison, mais présentement nous avons de la difficulté à acheter des buts. C’est certain que notre identité d’équipe est un peu plus défensive, mais ce n’est pas une excuse», indique Trudel.

Avec seulement cinq vétéranes dans la formation, l’inexpérience peut également avoir un impact sur les résultats des matchs.

«Nous avons une équipe travaillante et j’ai confiance que nous allons nous replacer rapidement. Chaque fille joue son rôle à fond et nous irons loin avec la détermination. Nous visons la coupe», confie la capitaine Stéphanie Bergeron.

Les différences gars-filles

Selon le pilote des Dragons, les différences entre les clubs masculins et féminins sont facilement perceptibles autant lors des parties que pendant les entraînements.

«Je dois utiliser beaucoup plus de communication avec les filles qu’avec les garçons, car elles veulent savoir pourquoi on prend telle ou telle décision. C’est mieux comme ça et, en plus, elles comprennent les explications beaucoup plus rapidement que les gars», mentionne-t-il.

«Le hockey féminin s’en vient de plus en plus populaire et c’est ça qui est le fun, car j’ai toujours joué avec des gars et c’est très différent. C’est vraiment plaisant de vivre avec une équipe de filles où on est comme dans une famille. Au hockey masculin, c’est difficile de faire sa place, car il y a beaucoup de préjugés. Ce sont deux types de hockey», ajoute Stéphanie.

Un recrutement plus difficile

À sa première année derrière le banc des Dragons, Trudel est conscient que l’institution doit trimer dur pour attirer des joueuses.

«C’est un collège privé qui est réputé pour son enseignement, mais c’est aussi une question d’argent. Je ne le vis pas encore à fond, mais je m’y investis davantage chaque jour», divulgue-t-il.

Le futur

D’après l’entraîneur des Dragons, ses joueuses auront des débouchés intéressants lorsqu’elles termineront leur stage avec la formation collégiale.

«Nos filles, pour la plupart, jouent pour évoluer un jour avec un club universitaire. Il faut parler de hockey féminin pour que le monde s’y intéresse davantage», conclut-il