Le CREEM, producteur de talents

Les dirigeants du Centre régional d’entraînement et d’événements de la Mauricie, le CREEM, dressent un bilan positif des trois premières années d’existence de l’incubateur sportif, eux qui ont investi pas moins d’un million $ durant cette période afin de voir au développement des athlètes, mais aussi, des entraîneurs et formateurs.

«Quand on a parti le CREEM, ce qu’on voulait, c’est que la Mauricie prenne sa place. On voulait que la région soit là», explique Sean Cannon, directeur du Centre.

«On voulait, oui, venir en aide aux athlètes qu’on appelle "élite relève", mais aussi à leurs entraîneurs. On se disait qu’on voulait aller chercher les athlètes d’une part, mais qu’on voulait aussi la strate d’en bas, le bas de la pyramide, en aide à faire progresser ces athlètes-là. Si les entraîneurs sont meilleurs, les athlètes ont encore plus de chances de l’être, eux aussi», soutient-il.

Le CREEM a peut-être établi pignon sur rue au Complexe sportif Alphonse-Desjardins, mais sa portée régionale fait la fierté de son directeur.

«Ce qui fonctionne bien ici, en Mauricie et qui fait des jaloux ailleurs, c’est la concertation des intervenants du milieu. Ici, tout le monde travaille ensemble, les intervenants, comme les villes. Les villes développent même ensemble», confie-t-il.

Les récents événements reliés à la rentabilité du CSAD n’ont pas joué de tour au CREEM, assure Sean Cannon.

«Pous nous, le CSAD est un partenaire et ils (les dirigeants) nous ont dit qu’ils voulaient continuer ce partenariat-là. Le CSAD est un partenaire très important, mais en tant que mouvement régional, on a des services ailleurs comme à Shawinigan, aussi.»

S’il s’est concentré à jeter les bases du développement d’un centre de référence pour la formation sportive dans son sens large dans les trois premières années, Sean Cannon souhaite maintenant que les gens jette un regard sur ce qui est accompli par le Centre régional.

«On a fait moins de travail de communication jusqu’à maintenant parce qu’on était en démarrage et qu’on se concentrait vraiment sur le développement des athlètes. On va continuer cet aspect-là, mais maintenant que je travaille à 100% pour le CREEM, on va mettre plus d’efforts dans la communication de nos activités», avoue-t-il.

Les récentes performances d’athlètes de la Mauricie à d’importantes compétitions, qu’elles soient régionales, provinciales, canadiennes ou internationales font non seulement la fierté de Sean Cannon, elles lui font dire que la Mauricie et le CREEM sont des endroits de choix pour pratiquer son sport et se développer en tant qu’acteur du sport, athlète ou entraîneur.

«Une étude a démontré que les athlètes viennent des petites villes, notamment parce qu’ils ont l’opportunité d’avoir les installations et l’encadrement propices à leur développement».