Laurence Vincent Lapointe blanchie: le rêve olympique renaît

La Fédération internationale de canoë a blanchi la Trifluvienne Laurence Vincent Lapointe. Des traces de ligandrol avaient été trouvées à la suite d’un contrôle antidopage effectué au mois de juillet dernier.

La Fédération a accepté la version du clan Vincent Lapointe qui a réussi à prouver que la contamination provenait de son conjoint de l’époque.

C’est une analyse de cheveux qui aurait permis de découvrir que son ex-conjoint  avait consommé une quantité importante de ligandrol et que la transmission aurait été faite par fluides corporels.

«Je suis tellement soulagée! Ça fait du bien de mettre fin à ce périple-là pour retourner faire ce que j’aime, retourner sur l’eau et me préparer pour les Jeux. Je suis prête. Je m’aligne pour les Jeux Olympiques», a lancé Laurence Vincent Lapointe alors qu’elle s’adressait aux médias trifluviens ce matin, tout en remerciant son entourage de l’avoir supportée dans cette épreuve.

Son avocat, Me Adam Klevinas, raconte que ce n’est que peu de temps avant l’audience que l’équipe a eu l’idée de faire analyser un cheveu de son ex-conjoint de l’époque.

«On a mené une enquête rigoureuse et en profondeur pour essayer de déterminer l’origine du ligandrol qui s’est retrouvé dans l’urine de Laurence. On a même analysé des chocolats venant du Japon qui lui avaient été donnés et on a regardé dans des épices qui venaient d’ailleurs. On a même évalué une possible contamination environnementale dans l’eau ou de la viande. Laurence a passé un polygraphe. Puis, on a eu l’idée de faire analyser un cheveu de son conjoint de l’époque. Il a avoué avoir pris un produit. Dans les semaines avant l’audience, on a trouvé l’origine du ligandrol. C’est quelque chose d’assez incroyable», explique-t-il.

«J’ai consulté plusieurs experts qui me disaient que de trouver l’origine d’une si faible concentration de ligandrol serait probablement impossible.»

L’athlète, qui espère se rendre aux Jeux olympiques d’été 2020 (dès le 24 juillet), est consciente qu’elle aura beaucoup de pains sur la planche dans les prochaines semaines.

«Pour me classer, je vais devoir suivre le même processus que tout le monde. L’an dernier, on avait classé le C1 pour les Jeux olympiques et on a toujours la possibilité d’aller classer le C2 aux Jeux panam. C’est mon prochain objectif!», a-t-elle expliqué.

«Ensuite, je vais devoir me classer à l’intérieur du Canada. Je sais que Katie (Vincent, sa partenaire de C2) ne peut pas classer le C2, mais il y a toujours la possibilité que je le fasse avec une autre athlète (aux Jeux panam) et qu’ensuite, Katie et moi nous classions pour le Canada. (…) Je n’ai jamais arrêté de m’entraîner et j’avais mon miroir devant, et mon téléphone avec moi. Je me regardais pour savoir quoi corriger. Maintenant, j’ai vraiment hâte d’aller en Floride rejoindre ma gang.»

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Voici la décision officielle : https://mailchi.mp/canoeicf/fans-vote-carringtons-world-title-their-best-moment-of-1074159?e=5cad870ade

An anti-doping panel convened by the International Canoe Federation has delivered its decision on a positive drug test returned by Canadian canoe sprint athlete Laurence Vincent Lapointe.

After taking into consideration scientific expert evidence provided by Ms Vincent Lapointe’s legal team, and also the miniscule traces of ligandrol found in the athlete’s sample, the ICF has accepted that Ms Vincent Lapointe did not knowingly take the illegal substance.

The ICF has accepted Ms Vincent Lapointe’s evidence which supports that she was the victim of third-party contamination, and has cleared her to return to training and competition immediately.

Trace amounts of Ligandrol were found in a sample returned by Ms Vincent Lapointe in July 2019. She was subsequently suspended and was not able to compete at the 2019 ICF Canoe Sprint World Championships, which also doubled as a Tokyo 2020 Olympic selection event.