La tournée « Jamais sans mon casque » est lancée à Trois-Rivières

L’organisme « Avec toute ma tête » a lancé la tournée « Jamais sans mon casque », cet après-midi, à Trois-Rivières. Ladite tournée, ayant pour but de faire la promotion du port du casque et la pratique des activités sportives et récréatives sécuritaires, voyagera dans 17 régions du Québec.

Véritable enjeu de santé publique, les traumatismes crâniens, que ce soit en vélo, en patins à roues alignées, en ski ou en planche à roulettes, provoquent des dommages considérables. Avec cette initiative, les ambassadeurs de la Tournée Jamais sans mon casque souhaitent qu’un plus grand nombre de jeunes et d’adultes adopte le port du casque protecteur lors de leurs activités sportives.

« La priorité, c’est la santé de nos jeunes et ils doivent prendre soin de ce qu’on a de plus précieux, le cerveau. Je ne veux plus que le casque soit une option, mais que ce soit une sécurité, partout, afin qu’on protège notre cerveau », a lancé Simon Poulin, fondateur et directeur d’Avec toute ma tête.

« Selon les statistiques du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT), compilées entre 2016 et 2019, 41% des jeunes de 13 à 17 ans qui ont fait une chute en vélo ne portaient pas de casque. Cette proportion monte à 61% dans le cas des accidents en planche à roulettes. Aujourd’hui, la tournée s’amorce en Mauricie où l’on remettra 200 casques à des gens de milieux défavorisés. »

Selon un rapport de l’Institut national de santé publique (INSPQ), plus du quart des patients hospitalisés pour un traumatisme associé à la pratique du vélo au Québec de 2007 à 2015 a subi une lésion craniocérébrale (25,9 %).

« Je me réjouis d’être ambassadeur pour la campagne Jamais sans mon casque en Mauricie. Saviez-vous qu’un casque ajusté adéquatement permettrait de réduire les risques de traumatismes crâniens et cérébraux graves d’environ 85%? Des études indiquent que le cerveau est le plus vulnérable entre 13 et 25 ans alors il est nécessaire d’augmenter les efforts de sensibilisation auprès des jeunes afin de prévenir ce type de blessures qui nuisent grandement à leur développement », a pour sa part témoigné Jean Boulet, ambassadeur et ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre responsable de la région de la Mauricie et député de Trois-Rivières.

« C’était un naturel pour moi de collaborer avec la tournée Jamais sans mon casque, étant moi-même athlète et ayant vécu quelques incidents où mon casque à joueur un très grand rôle », a ajouté Francis-Olivier Jutras, athlète en sports de planche et fondateur d’Adrénaline Urbaine, porte-parole et lui aussi ambassadeur de la Tournée. « Protéger sa tête devrait être une priorité pour tous, comme la ceinture en voiture, pour nous permettre de rester longtemps dans notre sport. Quelle que soit l’activité sportive, grande comme petite, il faut se protéger. »

Au cours des prochains mois, la tournée Jamais sans mon casque s’arrêtera dans les 17 régions du Québec afin de promouvoir la prévention des commotions cérébrales et traumatismes crâniens plus graves dans les activités sportives et récréatives.

« Dans mon temps, je suis moi-même tombé à vélo et ce n’était pas commun de porter un casque. Aujourd’hui, ça devrait être une habitude, a commenté Jean Lamarche, maire de Trois-Rivières. Les seuls freins demeurent l’éducation et la sensibilisation, ainsi que les moyens monétaires, souvent. À Trois-Rivières, on entend offrir une formation à tous nos employés des loisirs sur l’importance de la sécurité et on va offrir à nos camps de jour des activités de sensibilisation. »

Grâce au soutien de divers partenaires publics et privés, en collaboration avec des organismes qui œuvrent dans toutes les régions du Québec, l’initiative d’Avec toute ma tête permettra de donner en 2021 quelque 9000 casques de vélo à des enfants provenant de familles à faible revenu. Précisons qu’au cours des dernières années, la tournée Jamais sans mon casque a remis plus de 6450 casques de vélo en plus d’avoir visité plus de 1500 écoles et rejoint 85 000 étudiants afin de les sensibiliser au port du casque protecteur.