La folie de grimper de Benoît Banville

Sortir de l’ordinaire et explorer de nouvelles avenues, voilà ce qui décrirait le mieux Benoit Banville.

Adepte de cascade et d’escalade, le jeune homme au début de la trentaine est un fervent amateur de ces disciplines. Avec sa copine, Youli Poirier, ils ont parcouru de nombreux pays à la conquête de nouveaux rochers à gravir.

«C’est mon parrain qui m’a initié à cette passion quand j’avais cinq ans et depuis j’ai toujours aimé grimper. Nous avons un terrain de jeux incroyable et méconnu au Québec, surtout en ce qui concerne l’escalade de glace. Dans la région de Charlevoix, la Pomme d’or est un endroit très réputé sur la planète. J’ai adoré mon expédition quand je l’ai faite. Concernant l’escalade de roche, je suis allé à trois reprises à Cuba et ça a été à chaque fois une expérience incroyable», explique-t-il.

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Avec à son actif plus de 50 expéditions faites à travers le globe, on pourrait croire que Benoit a accompli la plupart de ses défis de grimpeur.

Il n’en est rien puisque son rêve à court et moyen terme serait d’aller en Patagonie afin de profiter de l’ouverture de nouvelles voies autant en roche qu’en glace.

«Je suis quelqu’un qui aime l’aventure. De plus, si j’ai le choix entre gravir à des endroits achalandés comparativement à d’autres plus reculés, je vais choisir ces derniers. C’est certain que je considère mes expéditions comme étant extrêmes dans une certaine mesure», met-il en relief.

Signe que l’escalade n’est pas qu’un simple plaisir passager pour lui, il œuvre dans ce domaine depuis de nombreuses années. Sa passion l’amenant à démarrer sa propre compagnie, Technicorde qui offre notamment une gamme de formation d’escalade sur mesure.

Des bienfaits indéniables

Au-delà de simplement profiter du grand air, l’escalade procure de nombreux bienfaits à ceux qui pratiquent la discipline.

«L’escalade m’apporte la liberté de me concentrer sur ce que je fais. Je n’ai pas le temps de penser au travail lorsque je suis dans la cascade, pendu à un piolet à 200 mètres du sol. À cet instant précis, ma vie se passe exclusivement autour de ce piolet. Bref, l’escalade permet de vivre le moment présent et de ne pas penser à l’argent, aux amis malades, etc.», soutient Benoit.

Qualités requises

On ne s’improvise pas grimpeur du jour au lendemain et certaines qualités sont requises pour vivre à fond l’expérience.

«Il faut un peu de témérité et beaucoup de concentration. Qu’on soit à cinq ou 400 mètres de hauteur, c’est facile de se laisser intimider par la paroi. Il faut également être endurant et positif, mais surtout de bien comprendre que c’est la nature qui mène le bal et qu’il ne faut pas la confronter», conclut Benoit.