«Je suis entrepreneur en construction pas gestionnaire d’aréna» – Jean-Guy Asselin

La saga qui a entouré la construction de l’Aréna Fernand-Asselin à l’emplacement du boisé des Plateaux a beaucoup fait jaser. Un peu plus d’un an après le début des activités, l’établissement tourne à plein régime et les heures de glace sont presque toutes occupées. Toutefois, l’établissement est à vendre et il n’y a qu’un prix, trois millions de dollars.

D’entrée de jeu le promoteur Jean-Guy Asselin ne s’en cache pas, et ce, depuis le commencement des activités. «Je ne veux pas vendre à tout prix, mais dans la vie tout à un prix. Dès que les travaux de construction ont été terminés, deux personnes sont venues me voir pour acquérir l’aréna. Elles m’ont fait une offre, mais ce n’était pas suffisant. Dernièrement, un agent d’immeuble m’a contacté pour s’occuper du dossier. J’ai deux pancartes dans mon véhicule et je les affiche quelquefois juste pour faire parler le monde. À Mistassini, j’ai un commerce et quatre maisons et ils possèdent tous un prix», fait savoir M. Asselin.

Pour l’homme d’affaires, il suffit de faire une bonne offre pour acquérir un bien. «Mon Hummer n’est pas à vendre, mais si quelqu’un arrive et me propose un bon prix je lui donne les clefs. C’est la même chose avec l’aréna. Pour ma part, ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe vraiment, car je suis entrepreneur en construction pas gestionnaire d’aréna,», indique Jean-Guy Asselin.

Présent à tous les jours de la semaine pour s’occuper du fonctionnement de la bâtisse, Jean-Guy Asselin a d’autres projets en tête. «Depuis que mon fils Dany a quitté la gestion de l’aréna pour retourner travailler en informatique, je dois m’occuper de tous les petits détails», précise-t-il.

À plein régime

De son côté, son fils Éric avec qui il possède des parts de l’Aréna Fernand-Asselin, endosse la décision de vendre la bâtisse. «L’acheteur ne mettra pas la main sur quelque chose de désuet et à l’abandon puisqu’on affiche quasi complet. Le seul critère pour qu’on puisse discuter sérieusement, c’est que l’acheteur doit avoir un crédit de 2,5 M$ approuvé par la banque», fait observer Jean-Guy Asselin.

Une belle expérience

Si la vente de l’Aréna Fernand-Asselin se concrétise dans un avenir rapproché, Jean-Guy Asselin ne s’en formalise pas outre mesure. «Je vais retenir une belle expérience. La seule affaire que j’ai moins appréciée, c’est toute la saga qui a entouré la construction l’an dernier. J’ai eu une belle entente avec la ville. De plus, les choses se sont placées avec les citoyens du quartier»