Isaac Ménard a trouvé son erre d’aller

Isaac Ménard dispute actuellement sa deuxième saison au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) et c’est le jour et la nuit avec sa saison recrue en ce qui a trait à sa production. Il avait connu une bonne première saison, mais n’avait amassé que 5 points comparativement à 34 cette saison.

Au moment d’écrire ces lignes, le Trifluvien a touché la cible à quatre reprises, en plus de récolter 30 aides. Tout comme l’an dernier, il présente un différentiel à +7.

« D’abord, c’est sûr que nous avons une très bonne équipe avec de très bons joueurs donc ça aide à produire beaucoup plus. L’autre aspect, c’est que j’ai maturé beaucoup en tant que personne et dans ma game« , s’explique-t-il.

« J’essaie toujours de jouer de la bonne façon, pas pour les points nécessairement. J’essaie de faire ma job pour aider l’équipe à gagner. »

Isaac pointe au quatrième rang des pointeurs chez les Cats, derrière Olivier Nadeau (66), Mavrik Bourque (43) et Xavier Bourgault (43). Les Cataractes de Shawinigan représentent en effet l’une des meilleures formations du Circuit Courteau, et même au Canada, luttant au sommet avec les Islanders de Charlottetown, le Phénix de Sherbrooke et les Remparts de Québec.

« Collectivement, c’est sûr que ça va bien et nous avons une chimie exceptionnelle. Daniel Renaud est un très bon coach et il est très proche de ses joueurs. On a vraiment une bonne équipe pour espérer aller loin », ajoute celui qui se considère un défenseur offensif, responsable défensivement.

Celui qui vient de souffler ses 18 chandelles joue sous les réflecteurs cette saison, alors que les yeux des recruteurs sont tournés vers lui en vue du prochain de repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH).

« C’est sûr que depuis que je joue au hockey, j’ai toujours rêvé de ça et être repêché par une équipe de la Ligue nationale de hockey serait incroyable. Il y a de fortes chances que le repêchage soit à Montréal, alors je pourrais vivre ça en famille avec mes parents, mon frère et ma sœur », témoigne-t-il.

« D’ici là, qu’il y ait des recruteurs ou des gens dans l’assistance ou pas de recruteurs, ni de gens dans l’assistance, je ne me laisse pas affecter par ça et je me concentre sur mon jeu. Le but, c’est de jouer mon match et de faire mon travail. » 

Ménard s’est développé à l’Académie de hockey Denis Francoeur avant de poursuivre sa carrière chez les Estacades de Trois-Rivières où il avait connu une bonne saison. C’est à la suite de cette campagne que les Cats en avaient fait leur choix de troisième tour, 49e au total.