Séries éliminatoires LNH: Le compteur grimpe pour Michel Cormier Jr

HONNEUR. Le 16 mars 2018 était une date qu’avait entourée Michel Cormier Jr sur son calendrier. Celui qui a grandi à Saint-Louis-de-France y a célébré son 1000e match, à Ottawa, alors que les Stars de Dallas rendaient visite aux Sénateurs.

Ce fut une soirée qu’il n’est pas prêt d’oublier.

«C’était le fun! Ça s’est fait assez rapidement, tellement que tu ne peux pas le vivre vraiment. J’étais vraiment content d’être avec toute ma famille et qu’on puisse célébrer ça ensemble», confie-t-il.

«La cérémonie elle-même sera faite l’an prochain seulement, car la Ligue ne veut pas interférer avec des matchs de fin de saison qui signifie gros pour certaines équipes, comme c’était le cas pour les Stars de Dallas qui se retrouvaient en pleine course aux séries.»

Sur la patinoire, les Sénateurs ont inscrit deux buts au troisième engagement pour prendre les devants 2 à 1. Un but de Tyler Pitlick, à 18:12, est venu forcer la période de prolongation. Mike Hoffman est ensuite venu jouer les héros en donnant la victoire aux locaux.

Séries éliminatoires

La saison du principal intéressé n’est pas terminée, lui qui participe aux séries éliminatoires. Il avait d’ailleurs exprimé son souhait d’arbitrer une finale de la Coupe Stanley d’ici la fin de sa carrière. Rappelons qu’il a déjà participé à deux finales de conférence.

«Le superviseur en chef, Stephen Walkom, nous envoie un courriel à chaque ronde et si notre nom y est, ça veut dire qu’on est sélectionné pour le tour suivant», explique celui qui a officié à Tampa Bay, Nashville, Toronto et Winnipeg lors du premier tour.

«C’est vraiment le jour et la nuit entre le jeu de la saison régulière et celui des séries éliminatoires. On dirait que les gars ont une switch qu’ils activent et ils s’en vont à la guerre. Ça passe ou ça casse, finalement. En tant qu’officiel, c’est certain qu’on se doit d’être plus alerte, surtout que le jeu est plus physique et plus rapide.»

Le Trifluvien avait fait ses débuts comme officiel de la Ligue nationale de hockey (LNH) en 2003.

«Je me souviendrai toujours de mon premier match qui était le 10 octobre 2003, à Pittsburgh. J’ai eu la chance de faire une mise au jeu et Mario Lemieux s’est avancé. J’étais très nerveux.  J’ai dû éjecter Lemieux de la mise au jeu et je lui ai dit : «Monsieur Lemieux, allez à l’aile s’il vous plaît», de façon très polie.»

«Il a bien ri de constater que je parlais français. Je lui ai dit que je venais du Québec moi aussi. Il m’a souhaité bonnes chances et une longue carrière. C’était gentil de sa part.»