Magalie Parent réalise son premier objectif

«Je n’avais jamais vraiment pensé me rendre là» – Magalie Parent

Magalie Parent vient d’amorcer la dernière étape de ses études secondaires au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières. Elle évolue dans la Ligue de hockey féminin de développement du Québec, volet Midget AAA, avec les Stars 55 de la Mauricie/Centre-du-Québec.

Et sa passion pour le hockey sur glace ne date pas d’hier!

«Mes parents m’avaient inscrite à des cours de patinage artistique à l’âge de 4 ans. Lorsque le temps était venu de faire des pirouettes, je décrochais. On m’a ensuite inscrite au hockey et j’ai aimé ça dès que j’ai essayé», lance-t-elle.

«Je joue au hockey depuis que j’ai l’âge de 6 ans. Mes deux premières années, je jouais à l’attaque. C’est lors d’un match intra équipe que j’ai décidé de me porter volontaire pour garder les buts et depuis ce temps-là, je n’ai jamais enlevé mes pads. Je savais que jamais ça, car je gardais les buts souvent dans la rue.»

«J’aime vraiment le hockey. J’aime pratiquer et être avec les filles, jouer des matchs et surtout l’aspect compétition.»

Celle qui soufflera bientôt ses 17e bougies dispute sa première et dernière saison pour les Stars 55.

«C’est un regroupement de joueuses de la Mauricie, de Victoriaville et Drummondville. C’est la première année d’existence des Stars 55, car ils viennent de décider de créer une catégorie Midget AAA – Féminin. Avant, j’évoluais avec les Rafales de la Mauricie. Mon début de saison se passe très bien», explique-t-elle.

La gardienne a remporté deux de ses trois premières décisions cette saison, ne concédant que 7 buts à l’adversaire. Elle présente donc une moyenne de buts alloués à 2,33. Les Stars 55 occupent le 5e rang du classement général avec une fiche de cinq gains contre trois revers.

Hockey collégial

La Trifluvienne avait une décision à prendre quant à son avenir et son choix est maintenant fait.

«On avait un showcase en début d’année où les collèges ayant des places pour des gardiennes de but étaient présents. Cette année, il n’y avait pas beaucoup de place. Je suis ensuite allée pratiquer avec le Cégep de St-Laurent et le Collège Lionel-Groulx. Les deux entraîneurs me voulaient et j’ai dû faire mon choix.»

«J’ai choisi le Collège Lionel-Groulx parce que je connais plus de filles qui jouent là-bas et j’aimais mieux jouer en banlieue qu’en plein de cœur de Montréal. Je m’en vais là l’an prochain et j’ai bien hâte. C’était vraiment mon premier objectif!», ajoute-t-elle, tout sourire.

Bien que sa carrière sur glace se porte à merveille, elle met tout autant d’emphase sur son avenir hors glace.

«C’est sûr que j’aimerais me rendre le plus loin possible au hockey, mais je vais toujours prioriser l’école, car une fille ne peut pas faire carrière dans le hockey. Si ça devient mes trois dernières années au hockey, je vais me donner à fond et en profiter au maximum», témoigne-t-elle.

«Le hockey collégial est un haut niveau de hockey et je n’avais jamais vraiment pensé me rendre là», ajoute celle qui n’a joué que deux saisons avec des garçons. «Comme gardienne de but, il faut être forte mentalement et jamais se décourager. Ça prend une bonne confiance en soi, mais également en ses coéquipières. Même de mon côté, j’essaye de toujours travailler à me faire davantage confiance.»

Et quel est son plus beau souvenir jusqu’à ce jour?

«C’est ma première année devant le filet, dans la catégorie Atome. Je me souviens encore, avec les filles, lorsqu’on a gagné le Tournoi provincial de la Coupe Dodge. C’était une expérience inoubliable!», conclut-elle.