Hockey féminin: les habiletés individuelles à l’avant-plan

HOCKEY FÉMININ. Le nouveau programme en hockey féminin, qui verra le jour à l’Académie les Estacades, est perçu d’un œil favorable par les joueuses qui évoluent présentement dans des groupes mixtes. Voici les détails de l’entrevue réalisée avec la gardienne de but Enya Thibeault et de son entraîneur, Steve Mongrain.

C’est à l’âge de 7 ans qu’Enya s’est découvert une passion pour le hockey. Depuis, elle n’a jamais cessé de prendre de l’expérience et de repousser ses limites. Elle qui est présentement en deuxième année du secondaire se réjouit de la venue d’un programme spécialement conçu pour les filles qui partagent sa passion.

«Il n’y a pas beaucoup de joueuses en Mauricie, alors je pense que ça va inciter les filles à s’inscrire, lance la gardienne de but. Le nouveau programme, c’est une bonne chose parce que ça va nous permettre de s’améliorer encore plus.»

«Avec les filles, la chimie est différente et ça peut t’aider à aller plus loin, poursuit-elle. Juste au niveau du fun. On s’amuse plus entre filles parce qu’on se comprend plus. On passe plus de temps ensemble aussi, alors on est plus proches et tout ça fait en sorte que c’est plus motivant. Les jeux sont aussi différents et je pense que ça va nous permettre d’évoluer plus vite en tant que joueuses.»

Son entraîneur, Steve Mongrain, abonde dans le même sens. «La grande différence entre le hockey masculin et féminin, c’est la provenance des tirs, surtout au niveau d’une gardienne de but, explique-t-il. Au hockey féminin, ça se passe beaucoup plus proche du filet, ce sont des jeux courts et des lancers souvent plus bas.»

«Je pense que c’est important de faire le changement et d’avoir un groupe spécialement conçu pour les filles. Je pense que ce programme est une belle porte d’entrée pour faire partie de l’équipe québécoise en hockey féminin», conclut-il.