Philippe Couillard de passage au Grand Prix de Trois-Rivières

Avec la collaboration de Marie-Eve Alarie

GP3R. Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, était de passage en Mauricie ce dimanche dans le cadre des festivités du Grand Prix de Trois-Rivières.

Le premier ministre, de son propre aveu, est pas mal plus un gars de pêche tandis que sa femme Suzanne s’intéresse davantage aux courses.

«Pour moi, les sondages sont au même niveau que l’astrologie. Ce que je vois, c’est 4 points de moins de chômage qu’en 2014 ici et que 7000 emplois de qualité ont été créés. L’économie ne s’est jamais mieux portée qu’actuellement et il y a encore des progrès supplémentaires que nous allons pouvoir faire. L’enjeu c’est quoi? La pénurie de main-d’œuvre, qui est l’envers du succès économique de la région», a commenté le premier ministre.

«Le financement des évènements a été augmenté de façon importante, soit de 15M$ à 22M$ par année. On a même ajouté des critères pour bonifier l’aide pour les évènements en région et les évènements hors saison. Ces évènements-là, ce sont des retombées économiques importantes et des vitrines exceptionnelles pour tout le Québec», a renchéri Julie Boulet, ministre du Tourisme, ministre responsable de la Mauricie et députée de Laviolette.

«Pourquoi on annonce tant de projets? Car on s’est donné les moyens de la faire. C’est une belle région économique. On entend plus parler de pauvreté économique majeure. (…)  Ça ne change pas grand-chose de devancer les élections. C’est le même budget que nous étalons sur 5 ou 6 jours de plus. Ce n’est pas si pire que ça, comme on dit chez nous.»

Couillard a également souligné l’importance pour les régions de développer des évènements majeurs.

«C’est le fun! Chacune de nos régions a un évènement majeur, partout au Québec. Le Grand Prix est un repère annuel vraiment important pour la Mauricie. Le nombre de visiteurs est en croissance et on a des gens qui viennent de toutes les régions du Québec. On a des pilotes bien connus en plus! Je veux aussi mentionner l’importance du bénévolat. Il y a 1200 bénévoles sur place. Ce sont des gens qui ont des familles et des amis, mais qui prennent quand même de leur temps pour venir ici», a-t-il ajouté.

«On est au rendez-vous à chaque année pour le Grand Prix. C’est important que nos régions aient des évènements bien soutenus. Si on veut qu’ils tiennent le coup, il y a le bénévolat et l’important du soutien des fonds publics. Le parcours et le site sont extraordinaires. Ce qui m’a frappé en arrivant, c’est le nombre d’entreprises ici. On connaît la popularité de l’évènement et je constate son importance économique.»