Gabrielle Lambert réalise son rêve

Après avoir disputé deux saisons avec la formation de Saint-Étienne, commune française située dans le département de la Loire, en France, Gabrielle Lambert a finalement atteint son objectif de signer avec une équipe de Division 1 française. La gardienne de but de soccer pourra désormais savourer chaque moment.

Celle qui a fait deux séjours avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avait vu ses plans être ralentis par la pandémie mondiale depuis deux ans.

« J’ai eu du très bon temps à Loire et on avait du plaisir. Le but a toujours été clair, c’était de monter en Division 1. Nous étions sur la bonne voie en 2019, mais la COVID est arrivée et tout s’est arrêté. On était au premier rang du classement et nous n’avons finalement pas pu monter. L’an dernier, même chose. On avait connu un début de saison parfait avec six victoires en six matchs avant que la saison ne soit arrêtée. On a attendu et attendu, mais les activités n’ont jamais repris », confie-t-elle d’emblée.

Quelques téléphones plus tard, lors du plus récent entre-saison, ont finalement conduit l’ancienne membre de la formation senior féminin AAA du Club de soccer de Trois-Rivières (CSTR) avec le Montpellier Hérault Sport Club, en Division 1. Elle allait apprendre, dans les jours suivants, que ses anciennes coéquipières de Saint-Étienne avaient finalement obtenu leur droit de passage en Division 1.

« J’étais vraiment contente quand mon agence m’a dit que Montpellier était intéressé par mes services, même si je n’avais pas de poste de gardienne de but numéro un garanti. On m’a dit que ce serait une belle occasion d’aller faire mes preuves et de connaître de bons entraînements, ce qui m’apportera de la visibilité. Je me suis donc dit allons-y! », lance-t-elle.

« J’ai ensuite su que les filles (Loire) avaient monté en Division 1, finalement. Je ne regrette aucunement mon choix et je suis contente de rejoindre Montpellier, un club qui a de grandes ambitions et qui se tient toujours en haut de classement. Je suis heureuse pour les filles et je regrette juste de ne pas avoir pu vivre ce moment-là avec elles parce que c’est gros comme nouvelle. Je regrette de ne pas avoir pu célébrer avec elles et se dire qu’on l’a fait. »

22 matchs au calendrier

Maintenant installée en France, la saison s’est amorcée le 28 août et s’étirera jusqu’à la fin du mois de mai. Au total, le Hérault Sport Club disputera 22 matchs, soit deux affrontements face aux onze autres formations du circuit. Au menu, il y aura aussi un Championnat de soccer et la Coupe de France.

« Je sais que j’arrivais ici comme gardienne numéro deux et je vais être patiente. J’ai été bien accueillie même si je ne connaissais personne. C’est sûr que mon but, ça va être de jouer. Je vais faire mes preuves et tout offrir ce que je peux amener à l’équipe. Je vais travailler fort dans les entraînements. Je connais le nouvel entraîneur et il a la réputation de bien faire rouler ses gardiens de but alors je vais me tenir prête », explique-t-elle.

« Les filles ont joué l’an dernier et de mon côté, je n’avais pas joué depuis octobre alors dans mon premier match pré-saison, j’étais heureuse et très concentrée. J’ai connu un bon match. Ce n’est pas moi qui jouait contre mon ancienne équipe, mais j’espère pouvoir le faire pendant la saison. J’ai encore des amies là-bas et c’est toujours très spécial et particulier d’affronter d’anciennes coéquipières. J’aimerais bien, mais on verra. On va y aller un match à fois », conclut-elle.