Gabriel Beaulieu s’entraîne pour une bonne cause

À quelques semaines de s’envoler pour un nouvel entraînement au Népal, Gabriel Beaulieu se prépare à se lancer dans une aventure exceptionnelle en janvier prochain. Il tentera d’escalader un des plus grands monts d’Amérique du Sud dans le but d’amasser des fonds pour la Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés.

Originaire de Charette, Gabriel Beaulieu est aujourd’hui pompier à Trois-Rivières et s’entraîne depuis le début novembre 2021 au département de Kinésiologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). C’est là qu’il est suivi par des étudiants du programme, avec l’objectif de réussir à grimper le mont Aconcagua, situé en Argentine, où il doit se rendre en janvier prochain.

« Je suis super excité d’aller grimper ce mont, explique Gabriel. Je suis content d’aller faire ça, pas juste pour moi, mais pour une cause qui me tient à cœur. Ça met beaucoup de positif dans cet événement. »

La clinique multidisciplinaire Neuractiv de l’UQTR assure également un suivi régulier en physiothérapie de Gabriel, ce qui contribue à optimiser sa condition physique. Il s’entraîne dans un gymnase de l’Université sur une base régulière, où il fait principalement du tapis roulant.

Épaulé par son bon ami Gabriel Filippi, le seul Québécois à avoir monté l’Everest par ses deux versants, Gabriel Beaulieu doit d’abord se rendre au Népal le 18 mars prochain pour le début de son entraînement en altitude au camp de base de l’Everest pour ensuite bifurquer vers le Lobuche Peak, qui fait 6119 mètres d’altitude. C’est ce qui va l’aider à s’entraîner à éventuellement monter 7000 mètres, en Argentine.

« Je m’entraîne beaucoup en montagne à l’extérieur, en plein air, ici à l’Université. Avec la pandémie, je me suis fait un gym chez moi pour ne pas être dépendant des gyms extérieurs », explique le grimpeur.

« Mon entraînement consiste surtout à maximiser mon VO2 Max, c’est-à-dire d’avoir un cardio qui le plus élevé possible parce qu’en montagne, plus tu montes, plus ton VO2 max descend à cause de l’altitude. Je dois maximiser aussi mon endurance musculaire, surtout les jambes et le dos, » dit-il.

Selon Gabriel, son parcours en tant que pompier l’a beaucoup aidé à le mettre en forme pour ce genre d’exercice, notamment au niveau de sa condition physique. Pour l’instant, le jeune athlète n’a pas de plan pour la suite des choses à son retour du mont Aconcagua, mais envisage de continuer à faire de l’alpinisme à long-terme.

Gabriel Beaulieu tient à saluer les partenaires qui le soutiennent dans ce projet, nommément Atmosphère Trois-Rivières, Technic Alarme, et Yummy Sports. Il invite le public à se joindre à lui dans cette levée de fonds.