Des athlètes de haut niveau à la rencontre de jeunes étudiants

RENCONTRE. Le Projet Jeunes en action était de retour pour une deuxième édition. Cette fois, c’est l’École primaire Sainte-Thérèse, de Trois-Rivières, qui bénéficie des activités organisées dans le but de faire vivre des expériences hautes en couleurs à de jeunes étudiants.

Après avoir tiré un bilan très positif de la première édition de leur projet Jeunes en action, les instigatrices, soit le Dre Julie Côté-Leclerc, résidente en médecine familiale, et Sarah Brunelle, externe junior au Campus de l’Université de Montréal en Mauricie, ont décidé de ramener l’expérience.

 

«Jeunes en action est un projet qui vise à éduquer et sensibiliser des jeunes (5 à 12 ans) provenant de milieux défavorisés. On veut leur inculquer de bonnes habitudes de vie, les encourager à rester à l’école et surtout, leur présenter des professions en santé. Aujourd’hui, l’activité porte sur le thème de l’activité physique. Les jeunes ont pu rencontrer des athlètes de haut niveau provenant de la région. Ils sont venus parler de leur parcours et ensuite, on leur a fait faire du sport», explique Dre Julie Côté-Leclerc, résidente en médecine familiale.

 

«L’École primaire Sainte-Thérèse a été choisie cette année. Au total, cinq activités seront organisées dans l’année, soit des activités portant sur différents sujets tels que l’activité physique, la santé mentale et le bien-être, la santé dentaire, la nutrition et la foire aux carrières en santé», ajoute-t-elle.

La première activité, sur le thème de l’activité physique, avait lieu en après-midi sur les terrains de football et de dekhockey du Séminaire Saint-Joseph.

Les jeunes ont également rencontré des professionnels de la santé oeuvrant dans le domaine sportif. Parmi les invités, Marie-Ève Nault, médaillée olympique en soccer aux Jeux olympiques d’été, Michaël Bournival, joueur de hockey chez le Lightning de Tampa Bay (LNH), Laurie Valois-Mercier, joueuse de soccer des Diablos de Trois-Rivières, ainsi que de Simon Darveau, ex-joueur de la LHJMQ, se sont confiés sur leur parcours.

«C’est super important, surtout que les jeunes représentent le futur», a confié la Trifluvienne Marie-Ève Nault.

«J’aime bien partager l’expérience que j’ai eue pour les inspirer à être actif et à adopter de bonnes habitudes de vie. Lorsqu’on vieillit, ça demeure un automatisme et tu te sens bien mentalement et physiquement. J’ai trouvé que c’était une belle opportunité quand Julie (Côté-Leclerc) m’a approché.»

Éduquer et sensibiliser

Les instigatrices du projet croient fortement qu’une influence positive en jeune âge peut influencer grandement le parcours d’un enfant issu d’un milieu défavorisé. «Ces jeunes sont pleins de potentiel, il ne faut qu’allumer une petite étincelle en eux!»

La première édition a été soutenue par de multiples commanditaires locaux. En bâtissant un schème de projet qui dure toute une année scolaire, Jeunes en action visite une école primaire par année pour ainsi visiter tous les quartiers défavorisés de la région dans les prochaines années.