Des anciens Draveurs se confient

La soirée d’ouverture du Blizzard de Trois-Rivières, de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH), aura lieu ce vendredi 7 octobre. Dans le cadre d’une soirée «Retrouvailles», plusieurs anciens membres des Draveurs ayant marqué l’histoire du hockey à Trois-Rivières ont été invités.

TC Media s’est entretenu avec quelques anciens porte-couleurs des Draveurs.

Daniel Horne (De Trois-Rivières: 3 saisons, dont une de 405 minutes de pénalité)

Quels sont vos plus beaux souvenirs dans l’uniforme des Draveurs?

 «C’était une belle expérience! De jouer pour Michel (Bergeron) et de jouer devant les miens. Je me souviendrai toujours qu’on a remporté le championnat, le premier de l’équipe en 30 ans. Et à ma dernière année, j’ai eu plus de 400 minutes de pénalité. Les  »fans » criaient dans les estrades  »on veut Horne ».»

Qu’êtes-vous devenu après votre carrière de hockeyeur?

«Je suis devenu représentant chez Pepsi»

Comment appréhendez-vous cette soirée retrouvailles?

«J’ai hâte de revoir mes anciens chums et de revoir Michel Bergeron. À chaque fois qu’on le croise, il est toujours content de nous voir»

Racontez-nous une belle anecdote.

«Je n’en ai pas vraiment une en particulier, mais je me battais! Je m’étais fait un nom comme ça. J’étais le goon de 140 lbs. Aujourd’hui, je serais probablement suspendu à vie (rires). Mais je n’avais pas le choix pour rester avec l’équipe. Ça brassait beaucoup! C’est dans le temps des Flyers et des Big Bad Bruins, alors dans le junior, c’était la même chose. Je savais quand même jouer au hockey, car j’ai quand même obtenu une vingtaine de points»

Normand Lefrançois (De Montréal: 3 saisons)

Quels sont vos plus beaux souvenirs dans l’uniforme des Draveurs?

 «À 17 ans, Michel (Bergeron) est venu me chercher. J’en garde de bons souvenirs, surtout avec la carrière qu’il a eue par la suite.»

Qu’êtes-vous devenu après votre carrière de hockeyeur?  

«J’ai été repêché par les Maple Leafs (de Toronto) où j’ai passé trois ans dans les mineures, avant de partir en Europe. Ensuite, je suis revenu à Montréal où mon père avait une compagnie de gaz propane. J’ai pris la relève en suis rendu à ma cinquième acquisition et 16 employés. Ça va très bien! J’ai aussi été actionnaire du Club de golf Le Champêtre avec six gars.»

Comment appréhendez-vous cette soirée retrouvailles?

«Pendant trois ans, je me suis fait de bons amis à Trois-Rivières, en plus de la dame de pension avec qui je suis encore en contact aujourd’hui. J’ai hâte de revoir les anciens coéquipiers, surtout ceux que je n’ai pas vus depuis 35 ans.»

Racontez-nous une belle anecdote.

«Je me souviens spécialement d’une année. Michel (Bergeron) avait tellement fait de transactions que moi, Alain Vigneault et René Labbé n’avaient pas de contrat. Il nous a fallu signer un contrat de Junior B, mais on ne pouvait pas jouer avec les Draveurs. On pratiquait avec l’équipe, et c’est seulement après les Fêtes que nous avions pu rejoindre l’alignement.»

Michel Champigny (De Trois-Rivières: 1 saison)

Quels sont vos plus beaux souvenirs dans l’uniforme des Draveurs?

«J’ai disputé à Trois-Rivières ma plus belle saison et c’est celle-là qui a eu un impact sur ma carrière. Je conserve plusieurs bons souvenirs d’avoir joué pour Michel Bergeron et plusieurs bons souvenirs de notre groupe de joueurs»

Qu’êtes-vous devenu après votre carrière de hockeyeur?  

«J’ai signé comme agent libre à Détroit, où j’ai passé deux ans dans les ligues mineures»

Comment appréhendez-vous cette soirée retrouvailles?  

«J’ai hâte de revoir les gens, notamment la famille de Réal et Carmen Roy, excellente pension de famille. On était choyé avec l’organisation des Draveurs»

Racontez-nous une belle anecdote.  

«J’habitais avec Alain Vigneault et René Labbé. Un soir, nous avons vidé la chambre d’Alain sur le perron. On habitait au premier plancher. Dans nos années juniors, nous en avons joué plusieurs tours.»

Pierre Aubry (Du Cap-de-la-Madeleine: 3 saisons)

Quels sont vos plus beaux souvenirs dans l’uniforme des Draveurs?

 «Il y en a plusieurs, mais ça demeure notre participation à la Coupe Memorial»

Qu’êtes-vous devenu après votre carrière de hockeyeur?

«Après ma carrière dans la LNH, j’ai joué en Europe. Ensuite, j’ai agi à titre d’entraîneur. Aujourd’hui, je travaille dans les services financiers»

Comment appréhendez-vous cette soirée retrouvailles?

«J’ai hâte de revoir le monde. J’ai habité à l’extérieur pendant 15 ans alors, parfois, je rencontre des gars dont je ne me souviens plus. Ça va être plaisant de se revoir!»

Racontez-nous une belle anecdote.  

«Je me souviens qu’après un voyage de deux défaites Michel (Bergeron) n’était pas content auprès de deux gars. On se doutait qu’ils seraient échangés le lendemain. Sans surprise, il avait échangé un des deux gars le lendemain matin. Michel avait tellement bougé qu’il a manqué de contrat cette année-là»

René Badeau (De Trois-Rivières: 2 saisons)

Quels sont vos plus beaux souvenirs dans l’uniforme des Draveurs?

«Je me souviens vraiment de l’esprit d’équipe. Nous avions tellement de plaisir, mais une équipe un peu folle. Nous avions de bons joueurs, comme Claude Lemieux et Claude Verret»

Qu’êtes-vous devenu après votre carrière de hockeyeur?  

«Je me suis marié et j’ai ouvert un restaurant, pendant 4 ans. Après je suis revenu à Trois-Rivières faire un cours en massothérapie. Ensuite, je me suis retrouvé en Ontario où j’ai travaillé au privé. J’ai aussi travaillé chez General Motors pendant près de 15 ans. Puis je suis retourné à l’école pour devenir technicien en gaz naturel, mais je me suis blessé. J’ai ensuite décidé de revenir habiter à Trois-Rivières.»

Comment appréhendez-vous cette soirée retrouvailles?

«J’ai hâte de revoir mes anciens coéquipiers. Il y en a beaucoup que je connais sans avoir joué avec eux. J’ai hâte de savoir comment s’est déroulé leur vie après le hockey junior»

Racontez-nous une belle anecdote.

«Ça ne me vient pas vraiment! Je n’ai pas joué longtemps ici, mais c’était spécial de jouer chez nous, devant les gens que je connaissais et mes amis.»

Propos recueillis par Jonathan Cossette.