Défi Urbain Chevrolet: le Trifluvien François Bellemare l’emporte, déception pour Camirand

Au terme d’une course mouvementée et ponctuée de drapeaux jaunes, François Bellemare a remporté le Défi Urbain Chevrolet au Grand Prix de Trois-Rivières.

Le pilote trifluvien a résisté aux assauts de ses adversaires jusqu’aux derniers instants. Il avait l’avantage de connaître déjà la piste, puisqu’il a déjà participé au Grand Prix en Formule Ford, en NASCAR Canadian Tire et en Star Mazda. Il n’avait toutefois pas participé au Grand Prix de Trois-Rivières depuis 2010.

« C’est plaisant de revenir courir à Trois-Rivières. Quand je voyais la liste des pilotes, j’étais confiant de réaliser un top-5 en fin de semaine. C’était un objectif réalisable. On n’a pas pu peaufiner les ajustements sur la voiture comme on l’aurait voulu, mais au final, j’ai protégé mes lignes et ça a porté fruit, soutient le grand gagnant. On a eu des problèmes avec le feu. Il a fallu remplacer le moteur. On a à peine pu se rendre sur la ligne de départ. Les gars ont travaillé d’arrache-pied pour y parvenir. »

Vingt-sept voitures étaient en piste pour la finale du Défi Urbain Chevrolet pour la première présence de ces bolides modifiés DIRT à moteur Chevrolet V-8 au Grand Prix de Trois-Rivières.

« Mon but est aussi de faire connaître les voitures de terre battue, ajoute-t-il. Je remarque que les gens ne connaissant pas tellement la course sur terre battue. »

Yan Bussière (Drummondville) et Andrew Ranger (Roxton Pond) complètent le podium.

La course aura toutefois été de courte durée pour Marc-Antoine Camirand au Défi Urbain Chevrolet. Parti en pole, il s’est fait accrocher et a fini sa course dans les pneus du premier virage dès le premier tour de l’épreuve.

C’est une déception pour le pilote de Saint-Léonard-d’Aston qui avait signé le meilleur temps en qualification et qui avait de bons espoirs pour cette finale.

« Je voulais prendre un départ lent. Je commence à connaître Andrew [Ranger] et je ne voulais pas qu’il se garde une petite distance entre nous, ce qui aurait pu lui permettre de me dépasser au départ. Pendant les tours de chauffe, il me faisait savoir d’accéléré, mais j’ai gardé ma vitesse », raconte Camirand.

« Ce sont des voitures qui ne tournent pas à droite facilement, de sorte qu’il faut freiner plus tôt. J’ai freiné là où je le faisais d’habitude, mais Andrew s’est accoté sur mon pare-choc. J’ai été déporté dans le mur, ajoute-t-il. Ça n’a pas frappé fort, mais ma roue devant a été accrochée dans le processus. Je n’étais plus capable de virer à droite. Je suis choqué en ce moment, mais on va passer par-dessus. Je trouve ça dommage, car Andrew est un gars d’expérience. Ce n’est pas supposé arrivé. C’est un accident de course. »

Invité à commenter l’incident, Andrew Ranger a expliqué avoir été surpris de voir le pilote de Saint-Léonard-d’Aston lever le pied si tôt dans l’épreuve. « Mon but n’était pas de le sortir. J’ai été surpris de le voir freiner si tôt. Au bout de la ligne droite, en passant le #22, j’ai manqué de freins et j’ai passé tout droit. Je suis parvenu à remonter tranquillement les positions jusqu’à la fin de la course. »

Marc-Antoine Camirand est convaincu que la série a tout ce qu’il faut pour revenir au Grand Prix de Trois-Rivières dans les prochaines années, quoiqu’il aimerait bien voir quelques améliorations sur les voitures afin de faciliter les virages à droite. Malgré la déception suivant la course, il a tout de même bien apprécié son expérience et souhaiterait avoir l’occasion de prendre part de nouveau à une course de cette série.