De la compétition pour Michaël Bournival

COMMENTAIRE. Avec les Gabriel Dumont, Jacob De La Rose et Christian Thomas dans les parages, l’attaquant Michaël Bournival devra retrouver sa fougue de l’an dernier s’il souhaite parapher une nouvelle entente avec le Canadien de Montréal à la fin de la saison.

Lorsque j’ai ouvert mon ordinateur dimanche soir, j’ai été surpris de tomber sur un article d’un blogue spéculant sur la possibilité que ce soit la fin pour Michaël Bournival. Je dois l’admettre, je suis loin de m’asseoir religieusement devant ma télévision chaque fois que le bleu-blanc-rouge est en action. J’ai toutefois remarqué le jeune attaquant semblait moins en confiance que la saison dernière, où sa rapidité et sa fougue lui permettait de déstabiliser la défensive adverse.

L’organisation du Canadien de Montréal a effectué plusieurs rappels d’Hamilton au cours des dernières semaines. Après Christian Thomas, le directeur général Marc Bergervin a donné une chance à Gabriel Dumont et Jacob De La Rose. Le chef d’orchestre semble vouloir provoquer une étincelle sur son troisième et quatrième trio.

Il ne faut pas se le cacher, la situation de Bournival est quelque peu inquiétante. Rayé de la formation à plusieurs reprises en début de saison, il s’est blessé dès qu’on l’a réintégré à l’alignement. Depuis son retour au début du mois de décembre, il évolue sur un quatrième trio et voir parfois de l’action des gradins.

Son temps de glace avait un petit peu diminué par rapport à l’an dernier, mais depuis cinq rencontres, il voit en moyenne un peu moins de six minutes par rencontre. Des joueurs comme Dumont et De La Rose obtiennent quelques présences supplémentaires. Ces derniers n’ont cependant toujours pas touché la cible en trois matchs, tout comme Thomas, qui a disputé dix parties avec les glorieux.

Les clichés ont toujours ce fond de vérité. Je me souviens d’avoir entendu un joueur me dire que la confiance, c’était 100% au hockey. Il faut certainement avoir un peu de talent, mais il est vrai que le sport se joue généralement entre les deux oreilles.

Le Shawiniganais Michaël Bournival écoule actuellement la dernière année d’un contrat de trois ans qui lui rapportera environ 650 000$ cette saison. Il m’apparaît clair qu’il doit revenir à la base, mettre des rondelles en fond de territoire et appliquer de la pression sur les défenseurs adverses. Les amateurs ont appris à la connaître avec cette marque de commerce, qui lui a permis de noircir la feuille quatorze fois l’an dernier.

Est-il toujours dans les plans de Bergevin? Je l’ignore, mais je suis convaincu d’une chose, il doit avoir sa chance. Comme athlète dévoué, il est difficile de trouver un meilleur exemple que Bournival. Le principal intéressé doit avoir l’opportunité de regagner sa confiance et trouver un moyen de contribuer aux succès de son équipe.