Colisée : «nous, on ne peut pas attendre»

Le maire de Trois-Rivières Yves Lévesque souhaite voir le projet de colisée être lancé officiellement dans les prochains mois, possiblement au printemps. Le premier magistrat piaffe d’impatience de voir l’idée prendre forme.

«Nous, on ne peut pas attendre que l’UQTR se décide», a lancé M. Lévesque lors d’un diner en compagnie des membres du Club Richelieu de Trois-Rivières.

«C’est une priorité d’avoir cet équipement. On en a besoin», a-t-il soutenu.

Le maire estime à «moins d’un million de dollars par an» la location du terrain pour un futur colisée, qu’il se retrouve en définitive au District 55 ou à l’Université.

«On veut être locataire, on ne veut pas s’engager pour cet équipement-là. On veut l’impact fiscal le moins grand possible.»

Même s’il concède que le parcours menant à la première pelletée de terre aura été parsemé d’embûches et de rebondissements, Yves Lévesque ne cache pas sa hâte de voir le projet s’articuler définitivement.

«On a changé de gouvernement en cours de route. Il y a eu la situation aux Estacades. Maintenant, l’UQTR qui gère ses choses. Il ne faut pas oublier aussi que c’est un projet mené par une entreprise privée qui serait financé par le public. Ça aussi, ce sera assez exceptionnel», a affirmé le maire.

Il attend une réponse imminente de la part de Québec.

«Si la proposition passe au ministère, on bougera rapidement», a-t-il assuré.