Charles Fortin de retour avec le bronze au cou

L’édition 2022 de la Coupe Football Canada a été tenue au Apple Bowl, de Kelowna, et le Québec est revenu avec la médaille bronze en poche. Le Trifluvien Charles Fortin était aux premières loges…et il s’est même payé un touché lors du tournoi!

Charles Fortin est d’ailleurs le seul des quatre joueurs de la Mauricie invités à avoir fait l’équipe, au terme des quatre étapes de sélection. « Au dernier camp définitif, nous étions 54 et ils prenaient 40 joueurs. C’était tous de très bons joueurs! C’était vraiment les 54 meilleurs joueurs au Québec nés en 2005-2006, mais je savais que je pouvais y parvenir », confie-t-il d’emblée.

Et c’est ce qu’il a réussi à faire en se frayant un poste pour représenter l’Équipe Québec. « Je n’ai vraiment pas été chanceux avant de partir, mais j’ai été chanceux dans ma malchance. J’ai contracté la COVID-19 tout juste avant de partir, mais sans que ça affecte ma présence là-bas. L’avoir eu avant, j’aurais sûrement fait partie des coupures. Je n’ai pas vraiment eu la chance de pratiquer alors je n’ai pas été partant lors du premier match, mais je suis rentré plus tard dans le match. C’était fou! J’ai eu 4,5 plaqués – dont un plaqué bon pour une perte de 20 verges – et j’ai réussi une interception de 63 verges que j’ai retournée pour un touché », raconte-t-il.

Le Québec a perdu sa demi-finale face à l’Alberta par la marque de 23 à 13, avant de battre l’Ontario 26 à 17 pour soutirer la médaille de bronze. Ayant aussi perdu sa demi-finale, l’Ontario est la seule province autre que la Saskatchewan et le Québec à avoir remporté le titre dans l’ère des moins de 18 ans, en 2014.

« C’était incroyable comme expérience, surtout que je jouais en défensive. De nature, je suis un porteur de ballon, alors c’est totalement différent. On s’est fait connaître par des recruteurs et nous avons beaucoup appris, en plus de pouvoir être en contact avec chaque école [où il y a du football collégial et universitaire]. De mon côté, je vise vraiment une carrière aux États-Unis et si ça ne fonctionne pas, ce sera le football collégial et le football universitaire ici. C’est le but ultime parce que tu joues dans de grandes villes et ton nom est reconnu. Et si plus tard j’ai une chance dans la Ligue canadienne de football, alors ce sera la Ligue canadienne de football. Je veux juste jouer au football! »

Celui qui entamera ses études de cinquième secondaire dans les prochains jours a vu son frère percer au niveau universitaire, son talent l’ayant conduit avec les Carabins de l’Université de Montréal dans la Ligue de football universitaire du Québec (LFUQ). « Je suis un passionné de football et mon frère Samuel en est en grande partie responsable. Tout petit, il me lançait des ballons de football et je savais déjà que je voulais faire ça plus tard. Il m’a tout appris et lorsque j’arrivais dans des programmes scolaires, j’avais déjà une bonne base au niveau du football, grâce à lui. Je lui dois beaucoup », conclut-il.