Championnat mondial universitaire: une expérience inoubliable pour Conor Frenette
À sa troisième saison de hockey universitaire, Conor Frenette est dominant chez les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ses performances lui ont d’ailleurs valu le grand appel pour défendre les couleurs d’Équipe Canada au Championnat mondial universitaire, présenté en Italie, accompagné de son coéquipier Loris Rafanomezantsoa.
Cette expérience d’une vie aura été couronnée de succès pour les deux joueurs des Pats puisqu’ils sont revenus avec la médaille d’or au cou.
« Dans le tournoi à la ronde, nos matchs les plus difficiles ont été ceux contre le Kazakhstan et la Tchéquie. C’est un calibre dur à cerner puisqu’on ne connaît pas le programme universitaire des autres pays. Pour ce qui est du Canada, on avait une très bonne équipe et on savait qu’on allait être une puissance là-bas. C’est aussi ce que nous avons démontré dans l’ensemble de nos matchs », explique d’emblée celui qui étudie au Doctorat en Chiropratique.
« Contre les États-Unis en demi-finale, on a eu un bon début de match. Au niveau des lancers, on dominait par contre et c’était une question de temps avant que le gardien cède. On s’attendait à une meilleure opposition des États-Unis, mais le tempo a baissé lorsqu’on nous avons inscrit notre sixième but. En finale, c’était un très bon match. Les Slovaques nous ressemblaient beaucoup. Ils étaient très bien structurés, rapides et physiques alors ç’a été notre plus gros défi. On a pris les devants, mais on a un peu joué sur les talons par la suite. On a gardé notre plan de match jusqu’au bout et ce fut fructueux pour nous. »
En effet, le Canada avait connu une ronde préliminaire non sans difficulté, perdant 2 à 1 contre la Tchéquie, et l’emportant 4 à 3, en tirs de barrage, face au Kazakhstan. En quart de finale, le Canada a été sans pitié (9 à 1) face au Japon, avant de renverser les États-Unis en demi-finale, avec huit buts en deuxième moitié match, en route vers un gain de 10 à 2. La finale fut quant à elle plus serrée face à la Slovaquie, mais le Canada a eu le dessus 3 à 1, avec un but dans un filet désert en fin de match. De son côté, Frenette a récolté 1 but et 2 aides face au Japon et 1 but et 1 aide en demi-finale, avant d’obtenir une aide sur le but gagnant de Colson Gengenbach en grande finale.
« C’est un feeling assez incroyable! Dès que j’ai eu la chance d’enfiler le chandail avec la feuille d’érable, déjà là, c’était un feeling incroyable. De pouvoir remporter l’or pour son pays, c’est vraiment le fun et on avait une belle gang de gars, ce qui a rendu le moment vraiment incroyable », ajoute celui qui n’avait pas encore eu la chance de représenter Équipe Canada dans sa jeune carrière.
« C’est un objectif que je m’étais fixé et lorsque je l’ai appris avant Noël, j’étais excité et j’ai appelé toute la famille. Ils m’ont accompagné là-bas, en Italie, et ce fut un très bel événement dans l’ensemble, autant pour moi que pour ma famille. »
Pour ce qui est de sa saison universitaire, le capitaine des Pats pointe au treizième rang au pays avec 30 points en banque. Il occupe le deuxième rang des buteurs avec 17, derrière Peter Raynolds (20), de l’Université du Nouveau-Brunswick.